Considéré par beaucoup comme la première comédie des studios Ealing, A cors et à cri est en réalité davantage un film policier dont n'est certes pas absent un humour gaillard et gentiment irrévérencieux. Bien que filmé à hauteur d'enfants, Hue & Cry n'est pas une oeuvre enfantine. Dans un Londres de l'après-guerre en ruines, une bande de gamins mènent une enquête, guidés par les récits d'un magazine, à travers des paysages qui portent les stigmates du confit qui vient de s'achever. Quand ils se faufilent dans les égouts aux allures d'immense tube digestif, l'aventure erre alors entre fantastique et documentaire. La photographie de Douglas Slocombe donne à l'ensemble un cachet parfois quasi expressionniste (les scènes de l'escalier).
Mené avec un joyeux dynamisme, A cors et à cri, s'il n'est pas le produit le plus connu conçu par le studio, n'en rassemble pas moins tous les traits propres à ce cinéma britannique made in Ealing, avec (notamment) l'idée que le groupe triomphe toujours sur l'individualisme et cette façon d'ancrer son sujet dans une géographie qui participe autant à l'action que les personnages.
Mené avec un joyeux dynamisme, A cors et à cri, s'il n'est pas le produit le plus connu conçu par le studio, n'en rassemble pas moins tous les traits propres à ce cinéma britannique made in Ealing, avec (notamment) l'idée que le groupe triomphe toujours sur l'individualisme et cette façon d'ancrer son sujet dans une géographie qui participe autant à l'action que les personnages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire