Le bagarreur vaut mieux que son titre français franchement facile. Bien qu'il soit effectivement question d'un boxeur (à poings nus) et que plusieurs combats l'émaille, le film est plus qu'un simple véhicule pour Charles Bronson. Le fait qu'il se soit rasé la moustache, affichant un visage vieilli et plus buriné que jamais, tend à prouver que le comédien voyait en lui plus que cela. Enfermé dans un mutisme minéral, son personnage, sur lequel on ne sait rien, traverse le récit avec une tension rentrée et une profonde mélancolie, héros westernien qui disparaît comme il est arrivé. Mystérieusement. Bronson trouve là un ses plus beaux rôles. Si la mise en scène de Walter Hill est impeccable (ce n'est que sa première expérience derrière la caméra !), l'oeuvre tire avant tout sa force de son superbe duo d'acteurs qui se complète à merveille.
Déroulant son numéro, James Coburn y apparaît aussi hâbleur et baratineur que Bronson est taiseux. Mentionnons enfin la belle photo de Philip Lathrop au service d'une reconstitution soignée de l'Amérique de la Grande Dépression. Bref, on n'est pas loin un chef-d'oeuvre !
Déroulant son numéro, James Coburn y apparaît aussi hâbleur et baratineur que Bronson est taiseux. Mentionnons enfin la belle photo de Philip Lathrop au service d'une reconstitution soignée de l'Amérique de la Grande Dépression. Bref, on n'est pas loin un chef-d'oeuvre !
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