C'était une époque où l'on ne perdait pas de temps entre deux albums et où ceux-ci n'excédaient pas les quarante minutes et c'était très bien ainsi. "Precious Time" est la troisième offrande de la belle en trois ans. Succédant aux mémorables "In The Heat Of The Night" et "Crime Of Passion", il constitue l'un des côtés d'un quadrilatère doré que complétera l'année suivante "Get Nervous". Toujours épaulée par son guitariste de mari Neil Giraldo et la même section rythmique composée du batteur Myron Grombacher et du bassiste Roger Capps, à laquelle se greffe le second guitariste Scott St. Clair, la panthère poursuit sur sa brillante lancée avec neuf titres dont une reprise du 'Helter Skelter' des Beatles qui ferme un menu riche en pépites.
La plupart d'entre elles anime la première face de la rondelle en une brochette irrésistible, écrin à la fois musclé et soyeux pour la voix ensorcelante de l'Américaine. Démarrant comme une tendre ballade, 'Promises In The Dark' propulse ainsi l'écoute sous les meilleures auspices, véritable brûlot aux griffes acérées. Lui succède un 'Fire And Ice' plus lent et chaloupé mais dont le refrain s'accroche à la mémoire comme une moule à un rocher. La reprise de Paul Revere & The Raiders ('Just Like Me') affiche une belle dureté mais on lui préfère l'éponyme et langoureux 'Precious Time' offrant à Pat Benatar une performance dont on ne peut que tomber amoureux. Plus inégale, la seconde face alterne hymnes savoureux tels le suave 'Evil Genious' (réhaussé de cuivres) ou 'Take It Anyway You Want It', curiosité (le reggae 'It's A Tuff Life') et titre anodin ('Hard To Believe' au demeurant efficace) sans oublier la relecture nerveuse du classique de Lennon et McCartney. Avec ce disque parmi les plus réussis de sa carrière, Pat Benatar s'affirme comme une redoutable chanteuse de (hard) avec ce timbre aussi mordant que velouté qui n'appartient qu'à elle. Direct et sans fioritures, "Precious Time" rencontrera un très vif succès, se classant en tête des charts américains cependant que la chanson 'Fire And Ice' offrira à son interprète un Grammy Award en 1982. "Get Nervous" confirmera peu après ce triomphe commercial. 4/5 (10/09/2017)
La plupart d'entre elles anime la première face de la rondelle en une brochette irrésistible, écrin à la fois musclé et soyeux pour la voix ensorcelante de l'Américaine. Démarrant comme une tendre ballade, 'Promises In The Dark' propulse ainsi l'écoute sous les meilleures auspices, véritable brûlot aux griffes acérées. Lui succède un 'Fire And Ice' plus lent et chaloupé mais dont le refrain s'accroche à la mémoire comme une moule à un rocher. La reprise de Paul Revere & The Raiders ('Just Like Me') affiche une belle dureté mais on lui préfère l'éponyme et langoureux 'Precious Time' offrant à Pat Benatar une performance dont on ne peut que tomber amoureux. Plus inégale, la seconde face alterne hymnes savoureux tels le suave 'Evil Genious' (réhaussé de cuivres) ou 'Take It Anyway You Want It', curiosité (le reggae 'It's A Tuff Life') et titre anodin ('Hard To Believe' au demeurant efficace) sans oublier la relecture nerveuse du classique de Lennon et McCartney. Avec ce disque parmi les plus réussis de sa carrière, Pat Benatar s'affirme comme une redoutable chanteuse de (hard) avec ce timbre aussi mordant que velouté qui n'appartient qu'à elle. Direct et sans fioritures, "Precious Time" rencontrera un très vif succès, se classant en tête des charts américains cependant que la chanson 'Fire And Ice' offrira à son interprète un Grammy Award en 1982. "Get Nervous" confirmera peu après ce triomphe commercial. 4/5 (10/09/2017)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire