Malgré son important budget pour un film de ce genre, malgré le caractère autobiographique (même s'il ne s'agit pas vraiment de cela, on y pense tout de même) d'un récit qui repose entièrement sur la (jolie) personne de Marilyn Chambers dont il marque en quelque sorte le retour aux affaires après un détour par le cinéma traditionnel bien que toujours underground (le Rage de David Cronenberg), Insatiable jouit d'une réputation flatteuse mais exagérée. De bonnes idées, des transitions entre le présent et les souvenirs parfois astucieuses et surtout des scènes pornographiques superbes, notamment celle unissant Marilyn et Serena (beau fist-fucking d'ailleurs !) sauvent la pauvreté d'un scénario vierge d'humour et de folie. Mais il y a la regretté comédienne, véritable égérie du X américain, belle cochonne que rien n'effraie et surtout pas le sexe légendaire du fameux John Holmes, lequel n'exécute malheureusement qu'une rapide performance (anale).
Et un film avec Marilyn Chambers, actrice au charisme certain et d'une beauté qui n'appartient qu'à elle, ça ne se refuse tout simplement pas !
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