Mis en boîte par le neveu de Louis B. Mayer, Dial 1119 (Les âmes nues en français !) fait partie des rares escapades de la MGM dans le domaine de la série B. Si le récit, à l'exception de quelques scènes, est circonscrit à l'intérieur d'un bar dont les clients sont pris en otage par un jeune meurtrier recherché par la police, Gerald Mayer parvient avec peu d'effets, à donner vie à ce lieu (les décors sont de Cedric Gibbons) où végètent des personnages peu sympathiques. C'est dans cette absence d'empathie que réside la curiosité de ce petit film noir sans héros. Même Marshall Thompson (Daktari), étonnant dans la peau de ce tueur névrosé, ne réussit pas vraiment à nous émouvoir. La belle et contrastée photographie de Paul C. Vogel enrobe le tout dans une ambiance tragique et nocturne.
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