S'il est fréquent de voir un acteur passer la caméra, rares sont ceux en revanche à s'imposer comme des réalisateurs à part entière, à l'exception de Clint Eastwood ou de Robert Redford, pour ne citer que deux exemples. La plupart se contente souvent d'un film ou deux. Hormis Charles Laughton et sa Nuit du chasseur, ces tentatives se soldent bien souvent par un résultat honnête mais guère plus. Sans égaler la réussite, artistique plus que commerciale, du comédien de Témoin à charge, John Wayne se fend avec Alamo d'un coup d'essai aux allures de coup maître. Il est permis de se demander comment le Duke a pu faire preuve d'une telle maîtrise digne des plus grands et de John Ford en particulier. Alamo est à la fois un très grand western qui porte la griffe de son auteur, qui a mis quinze ans pour concrétiser ce projet, mais aussi une oeuvre fondatrice de l'Amérique dans ce qu'elle a de plus grand à savoir la liberté, l'amour de la nation, qui la pousse bien au-delà du simple brûlot patriotique que les détracteurs de Wayne veulent voir.
Longue méditation sur la mort et le sacrifice, Alamo commence dans l'intimité pour s'achever dans un lyrisme grandiose à travers le siège du fameux fort, filmé avec une ampleur peu commune. De la musique inoubliable de Dimitri Tiomkin en passant par une belle troupe d'acteurs, dont Richard Widmark, éblouissant dans la peau de Jim Bowie, tout concourt à faire de ce western un spectacle fascinant.
Longue méditation sur la mort et le sacrifice, Alamo commence dans l'intimité pour s'achever dans un lyrisme grandiose à travers le siège du fameux fort, filmé avec une ampleur peu commune. De la musique inoubliable de Dimitri Tiomkin en passant par une belle troupe d'acteurs, dont Richard Widmark, éblouissant dans la peau de Jim Bowie, tout concourt à faire de ce western un spectacle fascinant.
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