S'il n'atteint pas encore des sommets dans le gore dégueu comme le feront plus tard des perles poétiques telles que Cannibal Holocaust, Cannibal ferox ou La secte des cannibales, il n'en demeure pas moins que Au pays de l'exorcisme s'impose comme une oeuvre matricielle de tout ce sous genre du cinéma bis italien : le film de cannibale. Quand bien même on préfère lorsque Umberto Lenzi tourne des polars urbains, certaines scènes restent marquantes : langues tranchées, viol collectif, décapitation. Et surtout on retrouve là une des plus grandes gueules du cinéma transalpin parallèle, celle de Ivan Rassimov ainsi que la beauté épicée de Me Me Lai. Ceci dit, Au pays de l'exorcisme parait un peu trop fleur bleue pour totalement emporter l'adhésion. Un classique cependant dans le genre. | IMDb
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire