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Lewis R. Foster | L'aigle et le vautour (1950)


Durant sa carrière, John  Payne a multiplié les fructueuses collaborations avec Allan Dwan, Edward Ludwig, Phil Karlson et surtout l'oublié Lewis Foster. Après le très bon El Paso, ville sans loi et le plus anecdotique Dans les mers de Chine, L'aigle et le vautour marque leur troisième association. Malgré un format de série B, le film s'élève en fait bien au-dessus de cette catégorie et ce, pour plusieurs raisons. Pour sa mise en scène inspirée. Pour son scénario malin qui coule un pur suspense d'espionnage dans un récit westernien. Pour la photo en couleurs de James Wong Howe, lui, un des maîtres du noir et blanc.
Pour la relation entre les deux héros masculins cimentée par des dialogues savoureux. Pour John Payne bien sûr, dont la présence à la fois tendue et hiératique, n'appartient qu'à lui. Pour la beauté incendiaire de Rhonda Fleming avec laquelle l'acteur forme un vrai couple de cinéma. Pour sa cruauté enfin qui culmine lors de la séquence démentielle où Payne est écartelé par des Mustangs qui galopent. | IMDb












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