Ta gueule, je t'aime ! est tourné par Serge Korber en 1980. Comme on peut aisément le deviner à son titre vulgaire, le film s'inscrit dans cette mode du vaudeville égrillard qui a fait le succès (commercial) de Max Pécas durant la première moitié des années 80, réalisateur dont la trajectoire est à peu près identique à celle de Korber.
Celui-ci vient alors de quitter le porno, offrant au genre en 1977 un ultime "Pornotissimo". Mais autant son passé érotique est ici évident, ne serait-ce par la présence des peu farouches Brigitte Lahaie, à poil tout du long (il ne faut pas lui en demander davantage), et Cathy Stewart, autant ses débuts prometteurs, incarnés par Un idiot à Paris (1967) ou plus tard Les faux de la chandeleur (1972), le sont beaucoup moins, comme s'il avait perdu la main durant son passage dans le X. Si les comédiens, des fidèles de la sexploitation pour la plupart, chez Jean-François Davy ou Jean Rollin, ont l'air de bien se marrer, tel n'est pas le cas du spectateur que cette laborieuse comédie, peinera à faire sourire en dépit de ce (tout) petit charme de l'époque.
Celui-ci vient alors de quitter le porno, offrant au genre en 1977 un ultime "Pornotissimo". Mais autant son passé érotique est ici évident, ne serait-ce par la présence des peu farouches Brigitte Lahaie, à poil tout du long (il ne faut pas lui en demander davantage), et Cathy Stewart, autant ses débuts prometteurs, incarnés par Un idiot à Paris (1967) ou plus tard Les faux de la chandeleur (1972), le sont beaucoup moins, comme s'il avait perdu la main durant son passage dans le X. Si les comédiens, des fidèles de la sexploitation pour la plupart, chez Jean-François Davy ou Jean Rollin, ont l'air de bien se marrer, tel n'est pas le cas du spectateur que cette laborieuse comédie, peinera à faire sourire en dépit de ce (tout) petit charme de l'époque.
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