Comparé à tort au Rocky Horror Picture Show dont il se distingue par sa foisonnante richesse aussi thématique que visuelle, Phantom Of The Paradise brasse de nombreuses influences, film musical et fantastique qui se nourrit aussi bien du Fantôme de l'opéra de Gaston Leroux que du Portrait de Dorian Gray ou du mythe de Faust en une oeuvre gigogne baroque et jubilatoire.
Il est une critique du show business où une mode en chasse une autre mais surtout une histoire d'amour tragique façon La belle et la bête. Après soeur de sang (1973), le talent de Brian de Palma explose sur pellicule, abusant avec une virtuosité gourmande de ce langage cinématographique dont il est (déjà) friand : travellings à couper le souffle, splitscreen, recours à des focales très courtes etc... On y retrouve également toutes ses obsessions, le voyeurisme symbolisé par cette multitude d'écrans et de caméra, son amour incestueux pour Hitchcock (cf. le clin d'oeil à Psychose), sans oublier des référence au cinéma muet et le rapport à la technologie. Bien sûr, Phantom Of The Paradise ne serait pas ce qu'il est sans Paul Williams dont la musique et la présence restent dans toutes les mémoires, tout comme l'esthétique inoubliable d'un film qui n'usurpe pas son aura culte. Reste qu'il y a tellement de choses à dire à son sujet que le meilleur moyen de lui rendre hommage est encore de le (re)voir !
Il est une critique du show business où une mode en chasse une autre mais surtout une histoire d'amour tragique façon La belle et la bête. Après soeur de sang (1973), le talent de Brian de Palma explose sur pellicule, abusant avec une virtuosité gourmande de ce langage cinématographique dont il est (déjà) friand : travellings à couper le souffle, splitscreen, recours à des focales très courtes etc... On y retrouve également toutes ses obsessions, le voyeurisme symbolisé par cette multitude d'écrans et de caméra, son amour incestueux pour Hitchcock (cf. le clin d'oeil à Psychose), sans oublier des référence au cinéma muet et le rapport à la technologie. Bien sûr, Phantom Of The Paradise ne serait pas ce qu'il est sans Paul Williams dont la musique et la présence restent dans toutes les mémoires, tout comme l'esthétique inoubliable d'un film qui n'usurpe pas son aura culte. Reste qu'il y a tellement de choses à dire à son sujet que le meilleur moyen de lui rendre hommage est encore de le (re)voir !
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