AU PIF

Alfred Hitchcock | Les 39 marches (1935)


En quelques mots : Fort du succès de L'homme qui en savait trop (1934), cette adaption du roman de John Buchan est, pour Hitchcock, la première marche vers Hollywood. On y retouve déjà toutes ses obsessions, de l'innocent accusé à tort à la blonde glaciale en passant par la fuite du héros jusqu'à cet érotisme sous jacent. Contrairement à d'autres films de sa période anglaise (voire même américaine), Les 39 marches n'a pas pris une seule ride, ce qu'il doit autant à son ryhtme effrenné qu'à son absence de temps morts, sans oublier son humour et le charme de Madeleine Carrol, laquelle compose avec Robert Donat un couple des plus efficaces. Sa modernité impressionne toujours, comme son économie de moyens. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire