AU PIF

Buddy Van Horn | Ca va cogner (1980)


En quelques mots : Deux ans après le carton (surprise) au box-office de Doux, dur et dingue, Eastwood et sa joyeuse bande remettent le couvert pour une seconde et dernière aventure, manière pour le comédien de compenser l'échec commercial de Bronco Billy avec ce simple véhicule. Comme il a l'habitude de le faire, il confie la réalisation à un de ses collaborateurs, en l'occurrence le fidèle Buddy Van Horn, lequel en tournera deux autres et pas les meilleurs, La dernière cible (1988) et surtout Pink cadillac (1989). Au moins celui-ci n'a d'autre prétention que d'assurer le minimum syndical, emballant un pur produit de (grande) consommation. Si le premier volet signé James Fargo n'était pas sans qualités, Ca va cogner sombre constamment dans la vulgarité et l'humour (?) au niveau du slip. Le portrait de la mafia est aussi caricaturale que celui de la police et des motards dans l'épisode précédent, cependant que le personnage joué par Sondra Locke s'est mystérieusement métamorphosé en héroïne douce et positive. Restent heureusement la musique, dont la chanson du générique chantée par Ray Charles et Clint lui-même, l'interminable bagarre entre la star et le sympathique William Smith, clin d'oeil évident à L'homme tranquille de John Ford et bien sûr le charisme inoxydable d'Eastwood. C'est peu mais cela suffit à notre bonheur !

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