En quelques mots : A sa mesure, modeste, Adieu pour toujours est un modèle qui devrait être montré aux réalisateurs d'aujourd'hui pour lesquels, plus c'est long plus c'est bon. Ici, 75 minutes à peine suffisent à Sidney Landfield pour raconter son histoire, sans scènes inutiles, sans longueur et sans effets larmoyants alors que l'émotion se trouve pourtant bien présente. Bien entendu, magnifique dans ce rôle d'une femme qui sacrifie son amour pour rester aux côtés de l'enfant dont elle a dû se séparer à sa naissance, Barbara Stanwyck porte le film sur ses épaules, sauvant un scénario qui n'évite pas certaines facilités. Si Cesar Romero en fait des caisses en latin lover, Herbert Marshall séduit par son jeu triste, donnant toujours l'impression de s'emmerder alors qu'il réussit à faire passer quelque chose avec sa voix, un regard, un geste... Oubliée, c'est une comédie dramatique à (re)découvrir.
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