Chaoswave trimbale comme un boulet une étiquette de sous Nevermore qui aurait copulé avec Lacuna Coil sous l'oeil grivois de Meshuggah (rien que ça !) et ce depuis, The White Noise Within, ce premier galop d'essai, après une simple démo éponyme gravée l'année d'avant.
Certes les Italiens ne peuvent nier leurs influences mais quand le mélange des corps est fait avec autant de savoir-faire sinon de fluidité, on ne doit pas gâcher son plaisir. Car, après tout, quelle jeune formation, encore pucelle, peut se targuer de ne pas devoir un quelconque crédit à ses aînés ? Des influences, on en a tous. Ensuite tout dépend de la façon dont celles-ci sont digérées ! Chaoswave est encore en quête de son identité mais sa musique ne se limite heureusement pas à une simple photocopie. Il est vrai que l'alternance chant féminin/masculin évoque fortement les dialogues constituant la trame vocale de leurs compatriotes de Lacuna Coil, d'autant plus que Giorgia et Fabio possèdent chacun une tessiture proche de celle de Cristina et Andréa de chez qui vous savez. Mais, ces joutes, mélangées à un metal moderne, puissance, groovy au substrat ancré dans le thrash digne d'une centrale atomique se révèle plutôt agréable... et frais.
Pour un premier album, on ne peut qu'être impressionner par l'assise de ces Italiens, bien aidés, il faut le reconnaître, par la production grasse comme un cassoulet concoctée par Jacob Hansen. Aucun défaut notable à relever tout du long des neuf titres agglomérés sur The White Noise Within, que ce soit en terme de structures, de développement ou d'interprétation. Les musiciens sont au taquet et ne sauraient susciter la moindre critique. Par contre, ils leur manquent encore ce sens de l'attaque qui fait mouche, cette maîtrise de la mélodie qui s'accroche au cerveau comme une puce à un chat. De fait, certes, tout est bien architecturé, les compos sont solides mais ne se retiennent pas ou peu. On écoute les "The Wasteland Of Days", "The 3rd Moment Of Madness" et autre "Paint The Poet Dead" avec intérêt mais sans grande passion non plus, faiblesse que le groupe, l'expérience aidant, saura néanmoins par la suite gommer. Reste donc un disque honnête et bien fait, avec les défauts inhérents à la jeunesse et dépourvu d'un vrai charme mais qui toutefois témoigne de réelles qualités de la part de ses géniteurs, dont on suivra la suite des aventures avec attention... (2009)
Certes les Italiens ne peuvent nier leurs influences mais quand le mélange des corps est fait avec autant de savoir-faire sinon de fluidité, on ne doit pas gâcher son plaisir. Car, après tout, quelle jeune formation, encore pucelle, peut se targuer de ne pas devoir un quelconque crédit à ses aînés ? Des influences, on en a tous. Ensuite tout dépend de la façon dont celles-ci sont digérées ! Chaoswave est encore en quête de son identité mais sa musique ne se limite heureusement pas à une simple photocopie. Il est vrai que l'alternance chant féminin/masculin évoque fortement les dialogues constituant la trame vocale de leurs compatriotes de Lacuna Coil, d'autant plus que Giorgia et Fabio possèdent chacun une tessiture proche de celle de Cristina et Andréa de chez qui vous savez. Mais, ces joutes, mélangées à un metal moderne, puissance, groovy au substrat ancré dans le thrash digne d'une centrale atomique se révèle plutôt agréable... et frais.
Pour un premier album, on ne peut qu'être impressionner par l'assise de ces Italiens, bien aidés, il faut le reconnaître, par la production grasse comme un cassoulet concoctée par Jacob Hansen. Aucun défaut notable à relever tout du long des neuf titres agglomérés sur The White Noise Within, que ce soit en terme de structures, de développement ou d'interprétation. Les musiciens sont au taquet et ne sauraient susciter la moindre critique. Par contre, ils leur manquent encore ce sens de l'attaque qui fait mouche, cette maîtrise de la mélodie qui s'accroche au cerveau comme une puce à un chat. De fait, certes, tout est bien architecturé, les compos sont solides mais ne se retiennent pas ou peu. On écoute les "The Wasteland Of Days", "The 3rd Moment Of Madness" et autre "Paint The Poet Dead" avec intérêt mais sans grande passion non plus, faiblesse que le groupe, l'expérience aidant, saura néanmoins par la suite gommer. Reste donc un disque honnête et bien fait, avec les défauts inhérents à la jeunesse et dépourvu d'un vrai charme mais qui toutefois témoigne de réelles qualités de la part de ses géniteurs, dont on suivra la suite des aventures avec attention... (2009)
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