Le fait que Saimaata ei Sanoilla Selitä ne soit qu’un petit EP de 20 minutes seulement alors que nous étions nombreux à espérer un menu plus conséquent, ne doit pas, surtout pas, vous faire passer à côté de cette petite merveille qui réunit tous les ingrédients qui font que l’on aime Häive. Hommage à la nature et en particulier aux lacs finlandais, ces trois compositions instrumentales, il est bon de le préciser, résonnent d’arpèges acoustiques beaux comme un chat qui dort en boule (« I »).
Inspirées de musiques traditionnelles, elles combinent touches folkloriques nordiques (« II ») et atours métalliques pour un résultat sublime, plein de majesté et de poésie. Festif et chargé d’un sentiment de plénitude contemplative, cet album, que Varjosielu a réalisé seul, s’occupant de tous les instruments, fait tout simplement du bien. Il suffit de fermer les yeux pour être transporté dans cette Europe septentrionale tant vénérée. Malgré les oripeaux folk, Häive ne sombre jamais dans le ridicule contrairement à tous ces guignols en peau de bête qui mêlent accordéons et voix d’outre-chiotte. Non, le Finlandais conserve toujours une noblesse du trait et une dureté dans les attaques des guitares, comme en témoigne le très beau « III », le titre le plus black metal de la triplette. Le plus long également, ce qui lui offre tout le loisir de galoper à travers de vastes étendues pastorales. Unique bémol à Saimaata ei Sanoilla Selitä réside finalement dans sa (trop) courte durée. On comprend que le format instrumental l’est sans doute déterminée mais on aurait aimé que cette parenthèse n’en soit pas une. Un opus entier de cette inspiration élégiaque n’aurait donc pas été pour nous déplaire, bien au contraire… 3/5 (2010) | Facebook
Inspirées de musiques traditionnelles, elles combinent touches folkloriques nordiques (« II ») et atours métalliques pour un résultat sublime, plein de majesté et de poésie. Festif et chargé d’un sentiment de plénitude contemplative, cet album, que Varjosielu a réalisé seul, s’occupant de tous les instruments, fait tout simplement du bien. Il suffit de fermer les yeux pour être transporté dans cette Europe septentrionale tant vénérée. Malgré les oripeaux folk, Häive ne sombre jamais dans le ridicule contrairement à tous ces guignols en peau de bête qui mêlent accordéons et voix d’outre-chiotte. Non, le Finlandais conserve toujours une noblesse du trait et une dureté dans les attaques des guitares, comme en témoigne le très beau « III », le titre le plus black metal de la triplette. Le plus long également, ce qui lui offre tout le loisir de galoper à travers de vastes étendues pastorales. Unique bémol à Saimaata ei Sanoilla Selitä réside finalement dans sa (trop) courte durée. On comprend que le format instrumental l’est sans doute déterminée mais on aurait aimé que cette parenthèse n’en soit pas une. Un opus entier de cette inspiration élégiaque n’aurait donc pas été pour nous déplaire, bien au contraire… 3/5 (2010) | Facebook
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire