Label respecté, Black Widow aime aussi à se faire archéologue. C’est dans les caves de Vérone que l’explorateur italien, via la structure Andromeda Relix dont il distribue les trouvailles, a par exemple exhumé cette relique oubliée, du tout aussi oublié Black Hole. La datation au carbone 14 indique que ce premier album a été gravé en 1985. Vu l’épaisseur de la couche de poussière recouvrant son vernis sonore, il était très probable que ce Land of Mystery, encore marqué par les stigmates de la NWOBHM, devait peu ou prou remonter à cette période lointaine.
Aujourd’hui disparu des écrans radar après avoir seulement livré deux opuscules, dont le second, Living Mask, publié en 2000 mais en réalité capturé en 1988, était resté sur des étagères, ce petit groupe italien n’était pourtant pas sans charme. Si le chant de Robert Measles (en fait Roberto Morbioli !), parfois franchement juste, peut s’avérer pénible sur la longueur, Black Hole usine une sorte de heavy doom nourri au Black Sabbath période Ozzy inspiré et des plus agréables. Cette influence se lit notamment à travers les riffs sentencieux qui ouvrent bon nombre de morceaux, de « Blind Men and Occult Forces » au sinistre « Land of Mystery » en passant par « Spectral World ». Mais, héritier d’une longue tradition transalpine (Antonius Rex, Goblin…), le combo drape son heavy metal d’un suaire progressif dark et occulte, à base de claviers lugubres ou liturgiques (l‘étrange instrumental « Obscurity In Eternal House » et ses teintes spatiales) en un alliage réussi qui est pour beaucoup dans l'attrait pour ce disque qui peut se ressentir du fait de titres souvent longs et travaillés. Les lignes de guitares, souvent jouissives (« All My Evil ») et le talent certain d’écriture de ces trois musiciens qui savent soigner les ambiances (comme en témoigne en ouverture le grandiose « Demoniac City ») contribuent à faire de Land of Mystery un vestige intéressant et hautement recommandable dont la faiblesse de la prise de son ne grève pas l‘évident potentiel. Certes on a vécu sans lui depuis 25 ans, toutefois il aurait été dommage de ne pas le découvrir car il mérite, à l‘instar de ses auteurs, une place aussi modeste soit-elle dans l'histoire du doom metal. Notez enfin que son menu s’est vu augmenté de deux titres supplémentaires (« Angel of Lucifer » et « Crying Puppets ») par rapport à la version d’origine, ces bonus étant qui plus est inédits. 3/5 (2010)
Aujourd’hui disparu des écrans radar après avoir seulement livré deux opuscules, dont le second, Living Mask, publié en 2000 mais en réalité capturé en 1988, était resté sur des étagères, ce petit groupe italien n’était pourtant pas sans charme. Si le chant de Robert Measles (en fait Roberto Morbioli !), parfois franchement juste, peut s’avérer pénible sur la longueur, Black Hole usine une sorte de heavy doom nourri au Black Sabbath période Ozzy inspiré et des plus agréables. Cette influence se lit notamment à travers les riffs sentencieux qui ouvrent bon nombre de morceaux, de « Blind Men and Occult Forces » au sinistre « Land of Mystery » en passant par « Spectral World ». Mais, héritier d’une longue tradition transalpine (Antonius Rex, Goblin…), le combo drape son heavy metal d’un suaire progressif dark et occulte, à base de claviers lugubres ou liturgiques (l‘étrange instrumental « Obscurity In Eternal House » et ses teintes spatiales) en un alliage réussi qui est pour beaucoup dans l'attrait pour ce disque qui peut se ressentir du fait de titres souvent longs et travaillés. Les lignes de guitares, souvent jouissives (« All My Evil ») et le talent certain d’écriture de ces trois musiciens qui savent soigner les ambiances (comme en témoigne en ouverture le grandiose « Demoniac City ») contribuent à faire de Land of Mystery un vestige intéressant et hautement recommandable dont la faiblesse de la prise de son ne grève pas l‘évident potentiel. Certes on a vécu sans lui depuis 25 ans, toutefois il aurait été dommage de ne pas le découvrir car il mérite, à l‘instar de ses auteurs, une place aussi modeste soit-elle dans l'histoire du doom metal. Notez enfin que son menu s’est vu augmenté de deux titres supplémentaires (« Angel of Lucifer » et « Crying Puppets ») par rapport à la version d’origine, ces bonus étant qui plus est inédits. 3/5 (2010)
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