Avant de publier ce qui demeure à ce jour son unique trace discographique longue durée, Intuispection, Beyon-D-Lusion gravait en 2004 First Step To the Source, première étape, comme son nom le suggère de l’édification de ce temple qui bénéficia à l’époque de la grandissante - bien qu’assez modeste – popularité de Furia, dont Mehdi Kadouj est le guitariste.
Fruit du duo composé, outre ce dernier, de la chanteuse Alexandra Bernard, cette carte de visite nous dévoile un projet au potentiel qui saute déjà aux oreilles, sorte de The Gathering de l’âge d’or à la française mais non dépourvu d’une personnalité à chercher notamment dans les influences arabisantes qui se lisent autant dans certaines lignes vocales de la jeune femme que dans le visuel ou parfois au détour d’une harmonie, d’une atmosphère. Beyon-D-Lusion propose donc un gothic metal à la fois lourd et écrasé par le soleil, à l’image des puissants « Destitution » et « Into the Maze », que l’on retrouvera sur Intuispection. Autre qualité, et pas des moindres, à noter, l’émotion qui jaillit d’une jolie plainte telle que « Oriens (Ruins and Rise) », espèce de ballade hypnotique, assez courte, aux orchestrations discrètes et où Alexandra déploie tout son talent. Etonnamment, Frist Step To the Source se révèle peut-être même supérieur à son successeur, dont le menu sera grevé par quelques compositions plus anecdotiques. Alors que là, en seulement quatre morceaux, Beyon-D-Lusion dessine un univers déjà séduisant, efficace et envoûtant. C’est professionnel, jamais vulgaire. Dommage vraiment que le groupe, bien qu’il ne soit pas officiellement dans la tombe, est, semble-t-il, totalement disparu des écrans radars. Gageons qu’il aurait pu, sans doute avec plus de moyens que Adipocere ne pouvait en fournir, s’imposer comme un meilleur défenseurs d’un genre dont il restait un des rares acteurs en France. 3/5 (2010)
Fruit du duo composé, outre ce dernier, de la chanteuse Alexandra Bernard, cette carte de visite nous dévoile un projet au potentiel qui saute déjà aux oreilles, sorte de The Gathering de l’âge d’or à la française mais non dépourvu d’une personnalité à chercher notamment dans les influences arabisantes qui se lisent autant dans certaines lignes vocales de la jeune femme que dans le visuel ou parfois au détour d’une harmonie, d’une atmosphère. Beyon-D-Lusion propose donc un gothic metal à la fois lourd et écrasé par le soleil, à l’image des puissants « Destitution » et « Into the Maze », que l’on retrouvera sur Intuispection. Autre qualité, et pas des moindres, à noter, l’émotion qui jaillit d’une jolie plainte telle que « Oriens (Ruins and Rise) », espèce de ballade hypnotique, assez courte, aux orchestrations discrètes et où Alexandra déploie tout son talent. Etonnamment, Frist Step To the Source se révèle peut-être même supérieur à son successeur, dont le menu sera grevé par quelques compositions plus anecdotiques. Alors que là, en seulement quatre morceaux, Beyon-D-Lusion dessine un univers déjà séduisant, efficace et envoûtant. C’est professionnel, jamais vulgaire. Dommage vraiment que le groupe, bien qu’il ne soit pas officiellement dans la tombe, est, semble-t-il, totalement disparu des écrans radars. Gageons qu’il aurait pu, sans doute avec plus de moyens que Adipocere ne pouvait en fournir, s’imposer comme un meilleur défenseurs d’un genre dont il restait un des rares acteurs en France. 3/5 (2010)
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