Force Majeure et plus encore Doro, ont démontré que l’Allemande pouvait exister par elle-même, en tant qu’artiste à part entière et pas seulement comme la chanteuse de Warlock, groupe sympathique bien que néanmoins sans génie particulier. Suite au succès de son deuxième album en solo qui l’a vue collaborer, excusez du peu, avec Gene Simmons, Doro aurait pu prolonger cette heureuse association pour True At Heart. Mais, éprise de liberté et préférant donc tenter de nouvelles rencontres, elle fait appel cette fois-ci à Barry Beckett pour tenir le rôle de producteur exécutif et l’aider à mettre sa voix au service d’une musique selon son cœur.
Vu le pedigree plus maintream que métal du bonhomme (Joe Cocker, Joan Baez, Bob Dylan...), ce choix a certainement déterminé en grande partie la couleur de cette troisième galette qui, tout en confirmant le virage plus lisse emprunté par son aîné, entraîne la blonde vers des rivages plus délicats. Plus mous, diront les mauvaises langues. La multiplication, non pas des pains mais des ballades (plus de la moitié de la tracklist tout de même !) témoigne de l’aspect plus intime de True At Heart. On pourrait le regretter, estimant qu’un registre plus nerveux sied davantage à la belle. Ce n’est pas faux. Mais outre le fait qu’elle a prouvé par le passé que les ambiances plus posées peuvent également lui réussir, que l’on songe au superbe "Without You" (sur Burning The Witches ou le sobre "Beyond The Trees" (Force Majeure), ces chansons qui parsèment le menu de ce disque se révèlent plutôt convaincantes. Ainsi, des perles épurées telles que "The Fortuneteller", "Even Angels Cry", "Fall For Me Again", le bouleversant "With The Wave Of Your Hand", ou "Gettin Nowhere Without You", strié de notes de saxophone, illustrent une autre facette plus soft, moins hard, de Doro, dont on aurait aimé, il est vrai, qu’elle privilégie ses penchants pour un métal plus musclé. Ce qu’elle fait cependant avec une belle – mais limitée - collection de cartouches destinées à ses fans : "Cool Love", le magnifique "You Gonna Break My Heart" (l’Everest de l’album), "Hear Me", ainsi que dans une moindre mesure "Heartshapped Tattoo", au tempo assez lent. Livre ouvert sur son cœur, True At Heart est un bon disque dans la longue carrière de la metal queen dont le seul défaut réside en réalité dans la trop grande place faite aux ballades, aussi touchantes soient-elles, ainsi qu'aux mid-tempo, au détriment des titres plus heavy. Ceux-ci du reste ne se hissent pas tout à fait au niveau des hymnes passés, hormis "You Gonna Break My Heart". Angels Never Die, son successeur, corrigera en partie ce déséquilibre... 3/5 (2010) | Facebock
Vu le pedigree plus maintream que métal du bonhomme (Joe Cocker, Joan Baez, Bob Dylan...), ce choix a certainement déterminé en grande partie la couleur de cette troisième galette qui, tout en confirmant le virage plus lisse emprunté par son aîné, entraîne la blonde vers des rivages plus délicats. Plus mous, diront les mauvaises langues. La multiplication, non pas des pains mais des ballades (plus de la moitié de la tracklist tout de même !) témoigne de l’aspect plus intime de True At Heart. On pourrait le regretter, estimant qu’un registre plus nerveux sied davantage à la belle. Ce n’est pas faux. Mais outre le fait qu’elle a prouvé par le passé que les ambiances plus posées peuvent également lui réussir, que l’on songe au superbe "Without You" (sur Burning The Witches ou le sobre "Beyond The Trees" (Force Majeure), ces chansons qui parsèment le menu de ce disque se révèlent plutôt convaincantes. Ainsi, des perles épurées telles que "The Fortuneteller", "Even Angels Cry", "Fall For Me Again", le bouleversant "With The Wave Of Your Hand", ou "Gettin Nowhere Without You", strié de notes de saxophone, illustrent une autre facette plus soft, moins hard, de Doro, dont on aurait aimé, il est vrai, qu’elle privilégie ses penchants pour un métal plus musclé. Ce qu’elle fait cependant avec une belle – mais limitée - collection de cartouches destinées à ses fans : "Cool Love", le magnifique "You Gonna Break My Heart" (l’Everest de l’album), "Hear Me", ainsi que dans une moindre mesure "Heartshapped Tattoo", au tempo assez lent. Livre ouvert sur son cœur, True At Heart est un bon disque dans la longue carrière de la metal queen dont le seul défaut réside en réalité dans la trop grande place faite aux ballades, aussi touchantes soient-elles, ainsi qu'aux mid-tempo, au détriment des titres plus heavy. Ceux-ci du reste ne se hissent pas tout à fait au niveau des hymnes passés, hormis "You Gonna Break My Heart". Angels Never Die, son successeur, corrigera en partie ce déséquilibre... 3/5 (2010) | Facebock
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