Il était écrit que ces deux-là se rencontreraient un jour. Oui, au-delà d'une origine géographique commune, le Québec, Akitsa et Thesyre possèdent une couche de ciment qui les lie trop épaisse, quelle soit musicale ou idéologique, pour qu’ils ne collaborent pas un jour. Cette union fraternelle a pris la forme (forcément) d’un split, exercice qui se prête bien à ce genre de proximité, avant de se manifester par le recrutement depuis 2009 de Éric Syre au sein du premier en tant que musicien de sessions live. Contre-courant agrège quatre titres. Les deux premiers sont l'œuvre d'Akitsa. « Révolution » trace un black métal ramassé et primitif mid tempo tandis que « Régression » arbore des atours à la fois plus mélodiques et doomy bien que toujours assez malsain.
Thesyre quant a lui se montre sous son jour le plus fielleux avec tout d'abord « A contre-courant » sauvage et vrillé par des riffs saignants comme un vagin pendant les menstrues. Quel break mon dieu, qui écartèle le titre en deux. C'est ensuite "Nous, nous sommes", sinistre à souhait et lui aussi sectionné par une fracture vicieuse. Un split très homogène, œuvre de deux entités unies par une même vision du black métal. Quasiment une déclaration de foi. (2010) ⍖⍖
Thesyre quant a lui se montre sous son jour le plus fielleux avec tout d'abord « A contre-courant » sauvage et vrillé par des riffs saignants comme un vagin pendant les menstrues. Quel break mon dieu, qui écartèle le titre en deux. C'est ensuite "Nous, nous sommes", sinistre à souhait et lui aussi sectionné par une fracture vicieuse. Un split très homogène, œuvre de deux entités unies par une même vision du black métal. Quasiment une déclaration de foi. (2010) ⍖⍖
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