Alors là, pardonnez-moi si je joue aux vieux cons nostalgiques, mais Autopsy, c'est du culte pour tous ceux qui ont connu leurs premiers émois métalliques extrêmes à la fin des années 80, le groupe étant indissociable de la naissance du death metal avec Death, Morbid Angel... Dès lors, il peut sembler curieux de parler des Américains sur un blog notamment consacré au doom. Pas tant que cela en fait. En effet, si de par la thématique développée par ses morceaux, grosso modo zombis, les films d'horreur, le gore, par la durée de ceux-ci (guère plus de quatre minutes) ainsi que par son patronyme fleuri, Autopsy a parfaitement sa place au sein de la chapelle de la mort, son approche du genre, quant à elle, lui permet de nouer des liens avec la musique d'escargot sous valium.
De fait, le groupe est un précurseur, par la manière dont il fait copuler death metal et tempo lourd qui patauge dans une mare de bave. Tout Autopsy est dans ce Retribution For The Dead, commis en 1991, mini album qui pose les bases du doom death. Le mythique Chris Reifert (batterie) déverse sa bile d'outre-tombe tandis que les guitaristes coulent des riffs sales prisonniers d'une nappe de mazout. Et si les gars ne rechignent pas à se lancer dans une accélération pétrifiée ("Retribution For The Dead", "Destined To Fester"), ils préfèrent le plus souvent opter pour l'érection d'une verge lourde en semence pestilentielle, à l'image du sentencieux "In The Grip Of Winter", coupé en deux par une interruption lugubre. Bref, en trois titres seulement, qui continuent de creuser le sillon entamé par Severed Survival, publié deux ans auparavant, Autopsy écrit ni plus ni moins, et sans le savoir, le manifeste du doom death, sans pour autant en être vraiment. Un pionnier incontournable pour les fans du genre qui ne peuvent ignorer son rôle. (02/01/2010)
De fait, le groupe est un précurseur, par la manière dont il fait copuler death metal et tempo lourd qui patauge dans une mare de bave. Tout Autopsy est dans ce Retribution For The Dead, commis en 1991, mini album qui pose les bases du doom death. Le mythique Chris Reifert (batterie) déverse sa bile d'outre-tombe tandis que les guitaristes coulent des riffs sales prisonniers d'une nappe de mazout. Et si les gars ne rechignent pas à se lancer dans une accélération pétrifiée ("Retribution For The Dead", "Destined To Fester"), ils préfèrent le plus souvent opter pour l'érection d'une verge lourde en semence pestilentielle, à l'image du sentencieux "In The Grip Of Winter", coupé en deux par une interruption lugubre. Bref, en trois titres seulement, qui continuent de creuser le sillon entamé par Severed Survival, publié deux ans auparavant, Autopsy écrit ni plus ni moins, et sans le savoir, le manifeste du doom death, sans pour autant en être vraiment. Un pionnier incontournable pour les fans du genre qui ne peuvent ignorer son rôle. (02/01/2010)
3/5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire