Certains groupes luttent des années pour enfin s'imposer, d'autres ne dépassent jamais le stade de la seconde zone. Enfin, il y a des formations, une minorité, dont on a l'impression qu'une bonne fée s'est penchée au-dessus de leur berceau. Delain fait incontestablement partie de ces dernières.
Même s'ils sont dans le circuit depuis six ans, les Hollandais ont connu une progression commerciale sinon fulgurante au moins enviable, qu'ils doivent déjà à deux facteurs : le soutien de Roadrunner qui les a signé et l'aura conférée par Within Temptation dans l'ombre duquel Delain a débuté du fait de la présence à son gouvernail de Martjin Westerholt, ancien claviériste de WT et de la participation de sa chanteuse, Sharon Den Adel au premier opus Lucidity. Mais il y en a d'autres. Le charme de la jeune Charlotte Wessels et les nombreux concerts enquillés depuis ne sont ainsi pas à négliger. Tout comme une qualité d'écriture qui fait toute la différence par rapport à la quirielle de groupes polluant le gothic (pop) metal. Si Lucidy était un bon disque, quoique encore un peu trop inféodé à l'influence de son aîné, April Rain démontre déjà une vraie maturité et une identité plus affirmée. D'ailleurs c'est bien simple, tous les titres qu'il délivre ont le potentiel pour casser la baraque, équilibre parfait entre puissance de guitares lourdes sans avoir ce son néo stéréotypé, mélodies accrocheuses mais racées, arrangements soignés symphoniques sans être (trop) pompeux, le tout au service du metal (un peu) gothique qui sait toujours éviter le piège de la mièvrerie. On a même droit à quelques grognements de bête en rut ("Virtue And Vice") et à la classe de Marco Hietala sur "Control The Storm" et "Nothing Left", déjà invité sur le précédent album. Le temps du très beau "Start Swimming", Charlotte livre une performance d'une touchante sobriété. Difficile donc de résister à des morceaux de l'acabit des "April Rain", "Stay Forever", "Invidia", "Lost" ou bien encore "Nothing Left" à la dimension quasi cinématique. Avec April Rain, il est évident que Delain vient de franchir encore une étape vers une reconnaissance plus grande encore. Simplicité, sympathie, charme. Tout y est. S'il continue sur sa lancée, gageons que le groupe pourrait tutoyer sur le trône de metal sympho à chanteuse un Within Temptation dont certains n'ont pas tout à fait pardonner le virage plus pop entamé ces dernières années. Delain, lui parvient à réaliser le grand écart entre accessibilité et un côté mordant typiquement metal. Bref, le meilleur des deux mondes... (2009) | Facebook
Même s'ils sont dans le circuit depuis six ans, les Hollandais ont connu une progression commerciale sinon fulgurante au moins enviable, qu'ils doivent déjà à deux facteurs : le soutien de Roadrunner qui les a signé et l'aura conférée par Within Temptation dans l'ombre duquel Delain a débuté du fait de la présence à son gouvernail de Martjin Westerholt, ancien claviériste de WT et de la participation de sa chanteuse, Sharon Den Adel au premier opus Lucidity. Mais il y en a d'autres. Le charme de la jeune Charlotte Wessels et les nombreux concerts enquillés depuis ne sont ainsi pas à négliger. Tout comme une qualité d'écriture qui fait toute la différence par rapport à la quirielle de groupes polluant le gothic (pop) metal. Si Lucidy était un bon disque, quoique encore un peu trop inféodé à l'influence de son aîné, April Rain démontre déjà une vraie maturité et une identité plus affirmée. D'ailleurs c'est bien simple, tous les titres qu'il délivre ont le potentiel pour casser la baraque, équilibre parfait entre puissance de guitares lourdes sans avoir ce son néo stéréotypé, mélodies accrocheuses mais racées, arrangements soignés symphoniques sans être (trop) pompeux, le tout au service du metal (un peu) gothique qui sait toujours éviter le piège de la mièvrerie. On a même droit à quelques grognements de bête en rut ("Virtue And Vice") et à la classe de Marco Hietala sur "Control The Storm" et "Nothing Left", déjà invité sur le précédent album. Le temps du très beau "Start Swimming", Charlotte livre une performance d'une touchante sobriété. Difficile donc de résister à des morceaux de l'acabit des "April Rain", "Stay Forever", "Invidia", "Lost" ou bien encore "Nothing Left" à la dimension quasi cinématique. Avec April Rain, il est évident que Delain vient de franchir encore une étape vers une reconnaissance plus grande encore. Simplicité, sympathie, charme. Tout y est. S'il continue sur sa lancée, gageons que le groupe pourrait tutoyer sur le trône de metal sympho à chanteuse un Within Temptation dont certains n'ont pas tout à fait pardonner le virage plus pop entamé ces dernières années. Delain, lui parvient à réaliser le grand écart entre accessibilité et un côté mordant typiquement metal. Bref, le meilleur des deux mondes... (2009) | Facebook
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