Bien qu'il ne soit ni animé par Edwige Fenech ni Gloria Guida, les deux plus existantes poupées de la sexy comédie italienne, La prof du bahut demeure un des meilleurs (?) rejeton de ce sous-genre débile mais jubilatoire pour qui sait ce que le dixième (au minimum) degré veut dire.
Entourée par toutes les gueules qui l'on croise de film en film (dont l'incontournable Alvaro Vitali et ses grimaces qui font de lui un Jerry Lewis italien), Lili Carati se dévoile au gré de cette banale histoire de prof sexy venue remplacer une vieille collègue. Les gags sont éculés mais les dialogues grivois et certaines situations finalement des plus cocasses justifient le plaisir qui l'est permis d'avoir à la vision de cette oeuvre (?) typique de la comédie polissonne transalpine. Et, l'air de rien, Tarantini se permet même de fustiger la bourgeoisie italienne ainsi que l'Eglise, d'une manière certes peu subtile mais efficace. Une bonne pioche donc.
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