Quand Jesus Franco s'acoquine avec le producteur Erwin C. Dietrich, le résultat bascule naturellement davantage dans le stupre que dans le sang. Du coup, lorsque ce duo de coquins s'empare du thème du vaudou, pourtant riche en frissonnantes promesses, c'est pour en exploiter le potentiel forcément érotique.
Avec son sens du rythme habituel, lequel doit aussi beaucoup à la partition groovy de Walter Baumgartner, Franco filme la lente dérive de son héroïne que le vaudou plonge jusqu'à la folie dans une transe sexuelle la transformant peu à peu en femme vicieuse. Au final, Le cri d'amour de la déesse blonde, dont l'un des titres alternatifs, Voodoo Passion, se révèle en définitive plus fidèle à son contenu, n'est qu'un prétexte pour le réalisateur à donner libre cours à son amour pour la plastique et l'intimité féminines, étirant des scènes de sexe qui flirtent avec le porno, multipliant les gros plans appuyés sur des seins aux tétons gourmands et des chattes touffues. L'aspect policier se réduit à la dernière bobine, vite expédié par un Franco obsédé par ses actrices dont les troublantes Karine Gambier et Muriel Montossé (que nous n'avons pas reconnue !). Mais l'image et la mise en scène sont soignées et les femmes tellement désirables qu'on finit par être envoûtés. (Vu le 04.08.2019)
Avec son sens du rythme habituel, lequel doit aussi beaucoup à la partition groovy de Walter Baumgartner, Franco filme la lente dérive de son héroïne que le vaudou plonge jusqu'à la folie dans une transe sexuelle la transformant peu à peu en femme vicieuse. Au final, Le cri d'amour de la déesse blonde, dont l'un des titres alternatifs, Voodoo Passion, se révèle en définitive plus fidèle à son contenu, n'est qu'un prétexte pour le réalisateur à donner libre cours à son amour pour la plastique et l'intimité féminines, étirant des scènes de sexe qui flirtent avec le porno, multipliant les gros plans appuyés sur des seins aux tétons gourmands et des chattes touffues. L'aspect policier se réduit à la dernière bobine, vite expédié par un Franco obsédé par ses actrices dont les troublantes Karine Gambier et Muriel Montossé (que nous n'avons pas reconnue !). Mais l'image et la mise en scène sont soignées et les femmes tellement désirables qu'on finit par être envoûtés. (Vu le 04.08.2019)
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