"Untitled" appartient à une série de courts albums initiée par The Level Of Vulnerability, le propre label de Daniel Kozma (Necrotik Fissure, Ikuuna, Vacant Wasteland...), diffusés sous la forme de mini CDr, qu'une seule piste, plus ou moins longue, remplit.
Train Cemetery, Sleep Column, Dosis Letalis, Visitation, Mademoiselle Bistouri ou Damien De Coene ont également fixé leur semence sur ce support au tirage limité à 20 exemplaires et numérotés. Fidèle à une signature immuable dont il ne se départira sans doute jamais, Vomir s'y montre tel qu'en lui-même, massif et statique, monolithique et jusqu'au-boutiste, (re)poussant selon son habitude, les limites dans l'expression d'un harsh noise dont l'absence de progression n'a d'égale que la puissance et lamagnétique fascination qu'il exerce.
Sur près de vingt minutes, Romain Perrot érige un mur d'une force inexorable qu'aucune variation ne vient, à un quelconque moment, briser. Sa texture bourdonnante a des allures de flot torrentiel, immobile et pourtant extrêmement rapide, qui se répand à l'infini comme une lèpre crépitante à la manière d'un trou noir, orifice béant et ténébreux dont l'attractivité mortifère agit comme un aimant. Vomir est le maître d'un HNW définitif dont la démesure confine à une forme de négation, à laquelle participent autant le fait de gommer son visage que de se montrer sourd à toute évolution, à tout mouvement. Il en résulte une masse brutale et ravagée qui n'est pourtant pas exempt d'une beauté souterraine, pour qui saura la traquer, tapie sous ce fracas corrosif d'émanations noires et menstruelles. Cet opuscule est comme toujours indispensable, parfaitement révélateur du style radical de son géniteur. (06.01.2019)
Train Cemetery, Sleep Column, Dosis Letalis, Visitation, Mademoiselle Bistouri ou Damien De Coene ont également fixé leur semence sur ce support au tirage limité à 20 exemplaires et numérotés. Fidèle à une signature immuable dont il ne se départira sans doute jamais, Vomir s'y montre tel qu'en lui-même, massif et statique, monolithique et jusqu'au-boutiste, (re)poussant selon son habitude, les limites dans l'expression d'un harsh noise dont l'absence de progression n'a d'égale que la puissance et lamagnétique fascination qu'il exerce.
Sur près de vingt minutes, Romain Perrot érige un mur d'une force inexorable qu'aucune variation ne vient, à un quelconque moment, briser. Sa texture bourdonnante a des allures de flot torrentiel, immobile et pourtant extrêmement rapide, qui se répand à l'infini comme une lèpre crépitante à la manière d'un trou noir, orifice béant et ténébreux dont l'attractivité mortifère agit comme un aimant. Vomir est le maître d'un HNW définitif dont la démesure confine à une forme de négation, à laquelle participent autant le fait de gommer son visage que de se montrer sourd à toute évolution, à tout mouvement. Il en résulte une masse brutale et ravagée qui n'est pourtant pas exempt d'une beauté souterraine, pour qui saura la traquer, tapie sous ce fracas corrosif d'émanations noires et menstruelles. Cet opuscule est comme toujours indispensable, parfaitement révélateur du style radical de son géniteur. (06.01.2019)
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