A l'instar de ses modèles américains, Alain Delon, alors déjà producteur de ses films, décide au début des années 80 de passer devant la caméra avec Pour la peau d'un flic, gros succès en 1981.
Deux ans plus tard, il remet le couvert avec Le battant, avec cependant une réussite moindre, qu'elle soit artistique ou commerciale. Avec l'aide du scénariste Christopher Frank (futur réalisateur de L'année des méduses), il signe, à partir d'un bouquin d'André Caroff, un polar dont le classicisme se confond avec la banalité. S'il cite son maître Melville (la cage aux oiseaux aperçue furtivement comme un clin d'oeil au Samouraï), le plus grand comédien français du monde se veut surtout proche de son fidèle Jacques Deray, l'efficacité nerveuse et le métier en moins. Bien qu'offrant un travail honorable, Delon ne peut combler un récit finalement assez vide, vierge qui plus est de grands moments. Mais l'homme sait heureusement s'entourer et son film survit grâce à son solide casting où François Périer, Pierre Mondy, dans un rôle toutefois trop parodique, Gérard Hérold et André Ferréol n'ont aucune peine à faire oublier une jeune Anne Parillaud (qui partageait l'affiche de Dans la peau d'un flic et le lit de la star) au jeu médiocre. Notons également la présence de Richard Anconina qui enchaîne alors les rôles de petite frappe (Le choix des armes etc...). Bref, Le battant est un de ces polar des années 80 dont la bonne tenue générale ne le rend pas moins inodore. (Vu le 15/09/2018)
Deux ans plus tard, il remet le couvert avec Le battant, avec cependant une réussite moindre, qu'elle soit artistique ou commerciale. Avec l'aide du scénariste Christopher Frank (futur réalisateur de L'année des méduses), il signe, à partir d'un bouquin d'André Caroff, un polar dont le classicisme se confond avec la banalité. S'il cite son maître Melville (la cage aux oiseaux aperçue furtivement comme un clin d'oeil au Samouraï), le plus grand comédien français du monde se veut surtout proche de son fidèle Jacques Deray, l'efficacité nerveuse et le métier en moins. Bien qu'offrant un travail honorable, Delon ne peut combler un récit finalement assez vide, vierge qui plus est de grands moments. Mais l'homme sait heureusement s'entourer et son film survit grâce à son solide casting où François Périer, Pierre Mondy, dans un rôle toutefois trop parodique, Gérard Hérold et André Ferréol n'ont aucune peine à faire oublier une jeune Anne Parillaud (qui partageait l'affiche de Dans la peau d'un flic et le lit de la star) au jeu médiocre. Notons également la présence de Richard Anconina qui enchaîne alors les rôles de petite frappe (Le choix des armes etc...). Bref, Le battant est un de ces polar des années 80 dont la bonne tenue générale ne le rend pas moins inodore. (Vu le 15/09/2018)
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