Sous-genre du cinéma bis italien redécouvert par toute une génération de cinéphiles biberonnés à Mad Movies, le Giallo continue d'inspirer des réalisateurs, (rarement) pour le meilleur et (surtout) pour le pire. On en veut pour preuve le très surestimé "Amer", exercice de style aussi ennuyeux que prétentieux. S'il ne se montre pas à la hauteur de son prometteur et jubilatoire générique, Francesca surclasse pourtant aisément les autres tentatives pour faire revivre le giallo. Plus qu'un hommage, c'est une véritable déclaration d'amour à laquelle se livre Luciano Onetti qui a compris qu'il ne sert à rien de vouloir adapter le genre à un contexte moderne. C'est donc toute une esthétique des années 60 et 70, qu'il cherche à restaurer, non sans un certain bonheur.
Violence graphique, perversion, pesant mystère qui auréole un meurtre vieux de 15 ans, mise en scène tordue, B.O. envoûtante et intrigue obscure puisent dans les canons du style et principalement chez Dario Argento auquel Francesca rend un hommage appuyé sans égaler, loin s'en faut, les Oiseau au plumage de cristal et autre Suspira, Onetti privilégiant trop la forme, éblouissante, sur le fond, pour le moins maigrelet...
Violence graphique, perversion, pesant mystère qui auréole un meurtre vieux de 15 ans, mise en scène tordue, B.O. envoûtante et intrigue obscure puisent dans les canons du style et principalement chez Dario Argento auquel Francesca rend un hommage appuyé sans égaler, loin s'en faut, les Oiseau au plumage de cristal et autre Suspira, Onetti privilégiant trop la forme, éblouissante, sur le fond, pour le moins maigrelet...
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