Difficile de ne pas penser à Inquisition en découvrant Hades Archer. Les deux sont des duos, sont originaires d'Amérique Latine (Colombie pour le premier mais émigré depuis aux Etats-Unis, Chili pour le second) et surtout un même stupre occulte et cryptique bouillonne dans les profondeurs de leur âtre.
Toutefois, et quand bien même ils partagent également un goût identique pour les modelés rampant et les perforations impures depuis lesquelles s'écoulent un jus macabre, la comparaison s'arrête là car, comme souvent avec les hordes venues de ces contrées, Nabucodonosor III (chant et cordes) et Hateaxes Command (batterie) cultivent un art noir bien plus bestial, le manche lourd aux dimensions monstrueuses planté dans les boyaux des Venom, Sarcofago, Hellhammer et autre Black Witchery. Qu'ils soient hébergés par Hells Headbangers garantit de toute façon une approche à la fois primitive et fielleuse d'où les inutiles préliminaires sont bannis. C'est la pureté du mal originel qui brûle dans l'intimité caverneuse de ce black Metal dont la hampe turgescente est sillonnée de stigmates death metal. Encadré par deux émanations courtes et oppressantes, « Temple Of The Impure » est emporté par un torrent déchaîné, s'articulant autour de saillies ultra rapides et de vicieux coups de boutoir en un magma halluciné. Si les premières sont représentées par des agressions telles que 'Circus Of Abominations', 'Sex Sex Sex Perversions' ou bien encore 'Unus Cantus Bestia' dont les noms, suintant le sperme grumeleux, suffisent déjà à comprendre que les Chiliens ne sont pas là pour broder au point de croix, moissonnant au contraire les cadavres au fond d'un charnier diabolique, les seconds sont incarnés par les 'The Gods Sold This World For Des…' 'Hecate Undressed' et 'Apollyon's Brightness' aux allures de pesantes cérémonies incantatoires que hante un chant directement expulsé des entrailles de la terre et vrillé par des guitares depuis lesquelles éjacule une beauté souterraine... Quand ces deux facettes ne copulent pas carrément au sein d'un même titre, à l'image de 'Chaos Teratosis Chimeras' et de l'éponyme 'Temple Of The Impure' dont le relief sauvage est percé de gouffres béants. Il va sans dire que notre préférence tend vers les passages les plus malsains, lorsque le groupe serre le frein à main, s'enfonçant alors dans des tranchées aussi viciées que macabres, confinant à un orgasme intense et evil. Ce faisant, il signe avec leur propre sang noir, une ode à Lucifer vertigineuse dans sa brutalité impie. 3.5/5 (2017)
Toutefois, et quand bien même ils partagent également un goût identique pour les modelés rampant et les perforations impures depuis lesquelles s'écoulent un jus macabre, la comparaison s'arrête là car, comme souvent avec les hordes venues de ces contrées, Nabucodonosor III (chant et cordes) et Hateaxes Command (batterie) cultivent un art noir bien plus bestial, le manche lourd aux dimensions monstrueuses planté dans les boyaux des Venom, Sarcofago, Hellhammer et autre Black Witchery. Qu'ils soient hébergés par Hells Headbangers garantit de toute façon une approche à la fois primitive et fielleuse d'où les inutiles préliminaires sont bannis. C'est la pureté du mal originel qui brûle dans l'intimité caverneuse de ce black Metal dont la hampe turgescente est sillonnée de stigmates death metal. Encadré par deux émanations courtes et oppressantes, « Temple Of The Impure » est emporté par un torrent déchaîné, s'articulant autour de saillies ultra rapides et de vicieux coups de boutoir en un magma halluciné. Si les premières sont représentées par des agressions telles que 'Circus Of Abominations', 'Sex Sex Sex Perversions' ou bien encore 'Unus Cantus Bestia' dont les noms, suintant le sperme grumeleux, suffisent déjà à comprendre que les Chiliens ne sont pas là pour broder au point de croix, moissonnant au contraire les cadavres au fond d'un charnier diabolique, les seconds sont incarnés par les 'The Gods Sold This World For Des…' 'Hecate Undressed' et 'Apollyon's Brightness' aux allures de pesantes cérémonies incantatoires que hante un chant directement expulsé des entrailles de la terre et vrillé par des guitares depuis lesquelles éjacule une beauté souterraine... Quand ces deux facettes ne copulent pas carrément au sein d'un même titre, à l'image de 'Chaos Teratosis Chimeras' et de l'éponyme 'Temple Of The Impure' dont le relief sauvage est percé de gouffres béants. Il va sans dire que notre préférence tend vers les passages les plus malsains, lorsque le groupe serre le frein à main, s'enfonçant alors dans des tranchées aussi viciées que macabres, confinant à un orgasme intense et evil. Ce faisant, il signe avec leur propre sang noir, une ode à Lucifer vertigineuse dans sa brutalité impie. 3.5/5 (2017)
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