S'il est loin d'être une pépite oubliée, on remerciera quand même l'indispensable Bach Films d'avoir déterré Albino : le souffle de la mort, production aussi obscure que curieuse où l'on retrouve Christopher Lee, Trevor Howard, Sybil Danning (dont la présence - forcément - dénudée ne se justifie que par le viol qu'elle subit) et même Horst Frank dans la peau de l'albinos noir (?). Mal fichu, ennuyeux dans sa seconde partie qui tourne pourtant autour d'une chasse à l'homme, situation pourtant propice à une intensité qu'on peine à déceler, et handicapé par un flagrant manque de moyen, le film passe à côté d'un bon sujet. Il y avait ainsi moyen d'exploiter avec plus de force les tensions raciales qui ronge l'Afrique du Sud de l'apartheid, dont cet albinos est censé être l'esprit vengeur. Toutefois, le film se nourrit de ce cadre atypique et de son budget anémique pour distiller - par moment - un climat étrange, presque malsain...
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