Le choix des armes ferme la première - et la meilleure - partie de carrière d'Alain Corneau, laquelle tricote une sorte de version tragique du polar noir.
Deux ans après le crépusculaire Série noire (justement), le réalisateur orchestre l'affrontement, qui se mue peu à peu en une amitié trouble, entre un vieux braqueur retiré des affaires (Yves Montand, fatigué tout de même) et un jeune voyou (Gérard Depardieu, au somment de sa forme de chien fou). Le scénario est classique mais solide car suivant plusieurs personnages qui tous se dirigent progressivement vers la même direction, conclusion désenchantée au fatalisme presque hustonien. Bien qu'un peu long, Le choix des armes repose également sur la mise en scène précise de Corneau et sur la photo automnale de Pierre William Glenn qui dépeint tout un monde en marge, celui des cités HLM, des villes de la banlieue parisienne, contraste saisissant avec la demeure cossue où vivent Noël et sa femme (Catherine Deneuve), lieu bourgeois théâtre tout d'abord paisible où va pourtant jaillir la violence. Le choix des armes a quelque chose d'une symphonie funèbre hantée par la vengeance et des naufragés de la vie. (vu le 10.12.2017)
Deux ans après le crépusculaire Série noire (justement), le réalisateur orchestre l'affrontement, qui se mue peu à peu en une amitié trouble, entre un vieux braqueur retiré des affaires (Yves Montand, fatigué tout de même) et un jeune voyou (Gérard Depardieu, au somment de sa forme de chien fou). Le scénario est classique mais solide car suivant plusieurs personnages qui tous se dirigent progressivement vers la même direction, conclusion désenchantée au fatalisme presque hustonien. Bien qu'un peu long, Le choix des armes repose également sur la mise en scène précise de Corneau et sur la photo automnale de Pierre William Glenn qui dépeint tout un monde en marge, celui des cités HLM, des villes de la banlieue parisienne, contraste saisissant avec la demeure cossue où vivent Noël et sa femme (Catherine Deneuve), lieu bourgeois théâtre tout d'abord paisible où va pourtant jaillir la violence. Le choix des armes a quelque chose d'une symphonie funèbre hantée par la vengeance et des naufragés de la vie. (vu le 10.12.2017)
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