Davantage qu'un biopic sur Bob Crane (aka Hogan dans la série Papa Schulze !), dont la famille a d'ailleurs contesté la vision assez négative, Auto-Focus est avant tout le portait d'une star qui va connaître le déclin, la déchéance, non pas à cause de la drogue ou de l'alcool mais du sexe. "Une journée sans sexe est un jour de perdu". Loin d'être manichéen, ce qui aurait été surprenant de la part de Paul Schrader, le film montre au contraire un homme attachant, malade plus que simple obsédé. En filigrane se dessine clairement les thématiques chères au metteur en scène dont toute l'oeuvre est marquée du sceau du péché (Hardcore, La féline, American Gigolo...).
Sur fond d'évolution technologique avec la naissance de la vidéo, du magnétoscope qui nourrit le sujet, on suit la descente aux enfers de Bob Crane sous le regard de son ange destructeur et futur bourreau. Un grand film, passionnant de bout en bout car il dépasse, transcende, un thème qui entre les mains d'un médiocre n'aurait abouti qu'à une obscénité. A souligner enfin la remarquable performance de Greg Kinnear qu'on n'attendait pas à un si haut niveau !
Sur fond d'évolution technologique avec la naissance de la vidéo, du magnétoscope qui nourrit le sujet, on suit la descente aux enfers de Bob Crane sous le regard de son ange destructeur et futur bourreau. Un grand film, passionnant de bout en bout car il dépasse, transcende, un thème qui entre les mains d'un médiocre n'aurait abouti qu'à une obscénité. A souligner enfin la remarquable performance de Greg Kinnear qu'on n'attendait pas à un si haut niveau !
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