Les grandes gueules, c'est déjà de vraies gueules de cinéma, celles, bien entendu, de Bourvil et de Lino Ventura mais aussi celles de tous ces seconds couteaux qu'on aime tant, de Michel Constantin à Paul Crauchet, de Jesse Hahn à Marcel Pérès. Il en résulte un film d'hommes qui s'affrontent dans une géographie rude où les femmes ne trouvent pas leur place, que ce soit Marie Dubois ou Hénia Suchar. Sorte de western vosgien en cela qu'il épouse tous les codes du genre (on pense même au Sept mercenaires), cette production franco-italienne porte l'incontestable griffe du tandem Robert Enrico / José Giovanni dont on retrouve le goût pour les histoires d'amitié virile (cf. Les aventuriers, La scoumoune...).
Rencontre de deux géants du cinéma français dans un cadre empreint d'une poésie froide et forestière, Les grandes gueules reste une oeuvre unique, rythmée par la musique de l'incontournable François de Roubaix.
Rencontre de deux géants du cinéma français dans un cadre empreint d'une poésie froide et forestière, Les grandes gueules reste une oeuvre unique, rythmée par la musique de l'incontournable François de Roubaix.
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