Nonobstant de réelles qualités, induites par la présence du réalisateur derrière la caméra, force est pourtant de reconnaître qu'on attendait mieux de la part de Atom Egoyan que ce Devil's Knot, certes impeccable mais au final peu personnel. Retraçant l'histoire vraie de trois jeunes adolescents férus d'occultisme et de heavy metal injustement accusés de meurtre, le film ne sort jamais des sentiers (re)battus par ce type de sujet criminel. Et ce qui a dû intéresser Egoyan, les ravages occasionnés au sein d'une communauté par une disparition, se trouve dilué dans un classique récit judiciaire.
A sa décharge, cette affaire qui a fait trembler les Etats-Unis en 1993, a été de nombreuses fois évoquée par des documentaires, à laquelle, du coup, le metteur en scène n'apporte pas grand chose et très (trop) peu sa patte. Qui plus est, si Reese Witherspoon est convaincante, Colin Firth semble s'être égaré dans un autre film. En plongeant dans cette Amérique dévote, il y avait pourtant matière à tirer une oeuvre plus étoffée, un peu à la manière de De beaux lendemains à côté duquel Les 3 crimes de West Memphis, bien qu'il tienne en haleine tout du long, fait pale figure...
A sa décharge, cette affaire qui a fait trembler les Etats-Unis en 1993, a été de nombreuses fois évoquée par des documentaires, à laquelle, du coup, le metteur en scène n'apporte pas grand chose et très (trop) peu sa patte. Qui plus est, si Reese Witherspoon est convaincante, Colin Firth semble s'être égaré dans un autre film. En plongeant dans cette Amérique dévote, il y avait pourtant matière à tirer une oeuvre plus étoffée, un peu à la manière de De beaux lendemains à côté duquel Les 3 crimes de West Memphis, bien qu'il tienne en haleine tout du long, fait pale figure...
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