Film de fin de carrière (cinématographique) pour Marcel L'Herbier, L'affaire du collier de la reine est un classique vieilli mais qui conserve toujours un certain charme, celui des vieilles choses justement. Dans cette reconstitution historique soignée d'une escroquerie fameuse qui a tant inspiré aussi bien le cinéma que la littérature voire même la bande dessinée, Viviane Romance y trouve un rôle à sa mesure. Sans elle, il est permis d'affirmer que l'oeuvre n'aurait pas autant de piquant.
Et lorsque elle est fouettée jusqu'au sang puis marquée dans la chair, son personnage se pare alors d'une dimension sadienne joussive lors d'une conclusion qui rachète à elle seule un métrage trop académique pour susciter autre chose qu'un respect poli. Si on attendait sans doute plus inspiré sinon personnel de la part du réalisateur, secondé par Jean Dréville et de son scénariste Charles Spaak, on ne s'ennuie pas une seconde devant ce film bien fait où l'on croise avec plaisir le trop rare Jacques Daqumine et sa voix suave.
Et lorsque elle est fouettée jusqu'au sang puis marquée dans la chair, son personnage se pare alors d'une dimension sadienne joussive lors d'une conclusion qui rachète à elle seule un métrage trop académique pour susciter autre chose qu'un respect poli. Si on attendait sans doute plus inspiré sinon personnel de la part du réalisateur, secondé par Jean Dréville et de son scénariste Charles Spaak, on ne s'ennuie pas une seconde devant ce film bien fait où l'on croise avec plaisir le trop rare Jacques Daqumine et sa voix suave.
Chez Francomac
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