Après plusieurs années passées à enchaîner les films au mieux mineurs (Sans pitié) au pire ratés (Le roi David), période d'où n'émerge - et encore ! - que Les Coulisses du pouvoir de Sidney Lumet, Richard Gere (re)trouve enfin un rôle à la mesure de son talent grâce à Mike Figgis, dont il croisera de nouveau la route pour le plus anecdotique Mr. Jones (1993).
Affaires Privées prouve en cela que les personnages ambigus lui conviennent décidément mieux. Doté d'un bon casting féminin, ce solide polar repose sur l'affrontement psychologique entre un ripoux et un flic des affaires internes, que campe Andy Garcia. En dépit d'une dernière partie plombée par des facilités et un dénouement grotesque car invraisemblable, le film tient en haleine tout du long, à la fois trouble et ensoleillé, même si avec un tel sujet, il aurait pu aller encore plus loin, notamment dans la déchéance à peine effleurée de Raymond Avilla...
Affaires Privées prouve en cela que les personnages ambigus lui conviennent décidément mieux. Doté d'un bon casting féminin, ce solide polar repose sur l'affrontement psychologique entre un ripoux et un flic des affaires internes, que campe Andy Garcia. En dépit d'une dernière partie plombée par des facilités et un dénouement grotesque car invraisemblable, le film tient en haleine tout du long, à la fois trouble et ensoleillé, même si avec un tel sujet, il aurait pu aller encore plus loin, notamment dans la déchéance à peine effleurée de Raymond Avilla...
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