La chapelle velue hexagonale se porte bien, merci pour elle ! De fait, on ne compte plus les (bons) groupes riches en plomb et en énergie terreuse, lesquels n'ont désormais plus de leçon à recevoir de personne et surtout pas des Anglo-saxons dont ils se nourrissent d'ailleurs clairement. El Royce est de ceux-ci.
Comme le suggère le titre de son nouvel album, le second, sans compter une bordée de démos et autres EP, le combo n'a rien à voir avec de quelconques puceaux venant de découvrir le Rock, composé au contraire de vieux briscards réunis depuis 2002, sous la forme d'un trio tout d'abord, quatuor depuis 2009 et l'arrivée d'un deuxième guitariste. "Rise Again" se veut une manière de nouveau départ pour les Nantais, (trop) discrets ces dernières années, bien qu'ils aient écumé toutes les scènes de France et de Navarre. Nombreux sont ceux qui les découvriront donc avec cet opus, porte d'entrée idéale menant à une intimité aussi chaleureuse que bouillonnante. Avec ce concentré de riffs acérés, de mélodies crasseuses, El Royce tape dans le mille, alignant les brûlots comme d'autres les perles sans jamais débander. Dix titres, dix claques dans le baigneur, puissamment nerveuses. Rien à jeter dans ce menu râblé qui dresse tout du long une inspiration bien dure. Biberonné comme lui au Metal des années 90, il y a du Audrey Horne dans ce groupe, les influences progressives et le panache - reconnaissons-le quand même - en moins, le côté sans fioritures en plus. Vaguement arrimé au courant Stoner, El Royce usine du Rock tout simplement, avec un grand R, celui qui ne se prend pas la tête et va droit au but. Ce qui ne l'exonère pas d'une certaine ambition, celle de marcher sur les propres plates-bandes du metal US et de développer un bestiaire horrifique inspiré des Grindhouse des plus efficaces. S'il manque un de peu de nuances, de variété, tous les morceaux, bien qu'ultra carrés et accrocheurs, étant plus ou moins faits du même bois, "Rise Again" n'en demeure pas moins un bon disque de Rock couillu, frais et direct, au délicieux feeling grungy, dopé par une prise de son ad hoc et qu'on ne saurait donc trop conseiller aux gourmands du riff bien lourd. (2015) | Facebook
Comme le suggère le titre de son nouvel album, le second, sans compter une bordée de démos et autres EP, le combo n'a rien à voir avec de quelconques puceaux venant de découvrir le Rock, composé au contraire de vieux briscards réunis depuis 2002, sous la forme d'un trio tout d'abord, quatuor depuis 2009 et l'arrivée d'un deuxième guitariste. "Rise Again" se veut une manière de nouveau départ pour les Nantais, (trop) discrets ces dernières années, bien qu'ils aient écumé toutes les scènes de France et de Navarre. Nombreux sont ceux qui les découvriront donc avec cet opus, porte d'entrée idéale menant à une intimité aussi chaleureuse que bouillonnante. Avec ce concentré de riffs acérés, de mélodies crasseuses, El Royce tape dans le mille, alignant les brûlots comme d'autres les perles sans jamais débander. Dix titres, dix claques dans le baigneur, puissamment nerveuses. Rien à jeter dans ce menu râblé qui dresse tout du long une inspiration bien dure. Biberonné comme lui au Metal des années 90, il y a du Audrey Horne dans ce groupe, les influences progressives et le panache - reconnaissons-le quand même - en moins, le côté sans fioritures en plus. Vaguement arrimé au courant Stoner, El Royce usine du Rock tout simplement, avec un grand R, celui qui ne se prend pas la tête et va droit au but. Ce qui ne l'exonère pas d'une certaine ambition, celle de marcher sur les propres plates-bandes du metal US et de développer un bestiaire horrifique inspiré des Grindhouse des plus efficaces. S'il manque un de peu de nuances, de variété, tous les morceaux, bien qu'ultra carrés et accrocheurs, étant plus ou moins faits du même bois, "Rise Again" n'en demeure pas moins un bon disque de Rock couillu, frais et direct, au délicieux feeling grungy, dopé par une prise de son ad hoc et qu'on ne saurait donc trop conseiller aux gourmands du riff bien lourd. (2015) | Facebook
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