En quelques mots : Malgré une volonté louable de rompre avec les décors et la photographie habituels, ce qui lui confère une patine différente des autres westerns, il n'en demeure pas moins que Les cavaliers du crépuscule, qu'il ne confondre ni avec Horizons sans frontières (dont le titre original est le même, The Sundonwers) ni avec Le cavalier du crépuscule de Robert D. Webb (1956) avec Elvis et Debra Paget, ne se hisse jamais au-delà de la série B, la faute à la mise en scène sans génie de George Templeton et à un récit guère passionnant mais que sauvent toutefois la présence de Robert Preston, dans le rôle le plus intéressant, et d'un Jack Elam alors débutant ainsi que le long gunfight final dans un canyon percé de nombreux trous. Mais on attendait mieux de la part de Alan Le May, grand auteur du genre (La prisonnière du désert, Le vent de la plaine...) et scénariste de ce film que complète, en un curieux diptyque, La vallée du solitaire, tourné la même année dans des décors similaires, avec une distribution très proche (John Drew Barrymore, Chill Wills, Jack Elam) et également écrit par Le May qui en assurera la réalisation. Tous les deux sont d'ailleurs édités par Artus dans sa collection Les grands classiques du western.
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