En quelques mots : L'affaire Maurizius aurait pu (dû) être une grande réussite. Basé sur un sujet juridico-policier, le film est habile, préférant à la progression linéaire un récit fragmenté où le crime nous n'est finalement dévoilé au terme de nombreux flashbacks. La mise en scène de Duvivier est irréprochable, en technicien chevronné qu'il est cependant que tous les protagonistes semblent cultiver des zones d'ombre. Mais d'où viennent les grumeaux alors ? Peut-être de l'interprétation, pourtant de premier choix, de Charles Vanel à Daniel Gélin en passant par Madeline Robinson mais aucun d'entre eux ne parvient à rendre attachant sinon vraiment crédible son personnage, à commencer par Anton Walbrook. Reste toutefois une histoire intéressante que sauve le pessimisme du réalisateur...
Chez Francomac
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