En quelques mots : Le cinéma français des années 70 est plein de petits polars inodores et sans saveur, comme L'affaire Crazy Capo, première des deux réalisations de Patrick Jamain qui se tournera très vite vers le petit écran du côté de Navarro (sic). Mou de la douille et sans personnalité, le film ne doit sa survie que grâce à la musique de Vladimir Cosma, un coup de théâtre final qui rachète quelque peu la banalité du récit et une distribution enthousiasmante, quand bien même ni Jean Servais, fatigué, ni Maurice Ronet, peu concerné ni Jean-Pierre Marielle, mal à l'aise dans la peau d'un flic, ne paraissent vraiment au mieux de leur forme...
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