En quelques mots : Herschell Gordon Lewis venant de nous quitter, quoi de mieux pour lui rendre hommage, que de revisionner son Blood Feast, sans doute un de ses films les plus fameux bien qu'assez maladroit. Mais pour comprendre son succès, il faut obligatoirement se plonger dans l'époque où il a été conçu. Spécialiste en nudies, le réalisateur décide au début des années 60 de se lancer dans l'épouvante. Sans grands moyens, il se fait remarquer en misant sur l'outrance sanguinolente, inspirée du Grand Guignol. Le gore est né. S'il conserve encore une certaine efficacité dans ses effets horrifiques, force est d'admettre en revanche que Orgie sanglante est mal filmé, cadré avec des moufles, joué avec les pieds mais heureusement épicé d'une pointe d'érotisme (bien sage), en la personne de la playmate Connie Mason. Mais ce joyeux amateurisme lui confère une partie de son charme. Mais il va sans dire 2 000 Maniaques lui est largement supérieur.
Chez l'UFSF
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