En quelques mots : Re(découvert) grâce à Arthus Films, que le cinéma de genre européen inspire plus que celui du nouveau continent, il serait exagéré d'affirmer que Savage Weekend est un incontournable de l'horreur US des années 70. Bricolée en 1976 (mais exploitée que trois ans plus tard) et en anticipant en cela la vague des slashers, cette première réalisation de David Paulsen, qu'on retrouvera par la suite au générique du triumvirat du soap américain des eighties (Dallas, Dynastie et Côte Ouest !), braconne en fait davantage sur les terres dégénérées des rednecks, comme en témoigne l'usage de la tronçonneuse, dans le sillage du film de Tobe Hooper. Malgré une bande-son intéressante et un érotisme exacerbé, le résultat reste bancal, la faute à un scénario parfois franchement incohérent car émaillé de scènes dont on se demande qu'elle est leur utilité. Mais les meurtres ne sont pas sans un aspect crapoteux comme on l'aime tandis qu'une certaine ambiance malsaine poisse l'ensemble même si on est loin de la Dernière maison sur la gauche par exemple.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire