AU PIF

Arthur Hiller | Morsures (1979)


En quelques mots : Curieuse carrière que celle de Arthur Hiller qui vient de nous quitter à l'âge honorable de 92 ans, capable sans vrai fil conducteur, de passer du pur mélo larmoyant (Love Story) la comédie (Les jeux de l'amour et de la guerre), de l'espionnage parodique (Transamerica Express) au film de guerre (Tobrouk), même si l'humour lui sied avantage que l'action. De fait, Morsures n'est pas vraiment ce qu'il est. Ceux qui s'attendent à un film d'horreur en seront pour leur frais. Très peu de terreur ici mais plutôt une (timide) réflexion sur la préservation de la culture, des légendes et du pouvoir des Indiens face à l'homme blanc et la spéculation minière. Sans être une réussite car notamment trop influencé par Les dents de la mer, Nightwing se laisse regarder sans déplaisir, surtout grâce à la musique de Henri Mancini et à David Warner qui n'a de mal à dominer une casting il est vrai sans relief ni charme.

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