En quelques mots : Si, dans le cinéma de genre traditionnel, en particulier fantastique, son bilan se révèle peu glorieux, Gérard Kikoïne s'est au contraire imposé comme un des maîtres du porno hexagonal des années 70 et 80. Vendu sous le titre fleuri de Journal intime d'une jeune fille en chaleur, Adorable Lola est considéré, à juste titre, comme un des fleurons du genre. Mise en scène inventive, actrices superbes qui jouent bien dont la jeune Marilyn Jess, un Piotr Stanislas exécutant une auto-fellation et surtout un ton différent, sombre et brutal, expliquent notamment cette bonne réputation. Ainsi, en suivant l'initiation de son héroïne, le film nous plonge dans les replis les plus noirs de l'âme humaine où se nichent vices et perversions. Le viol de Lola avec une bouteille d'alcool ou la sodomie que subit la jeune Claire sont particulièrement dérangeantes.
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