En quelques mots : George Sherman fait partie de ces cinéastes chevronnés sur lesquels on ne sait rien et que votre serviteur apprécie tout particulièrement. On peut en effet toujours compter sur ce solide artisan, à défaut d'être un auteur au sens français du terme, pour nous divertir, alternant westerns et films d'aventures avec, il faut l'admettre un inégal bonheur. Parfois capable de facilité, il peut, dès lors qu'il a sous le coude de bons comédiens et un scénario intéressant, tutoyer la réussite d'un Gordon Douglas. Sans être ce qu'il a fait de mieux, lauriers qui reviennent au fameux Duel dans la sierra, Les bolides de l'enfer compte parmi ses films honorables. Cette bonne tenue tient au duo de charme formé par Tony Curtis et Piper Laurie, réunis pour une quatrième et dernière fois, après une belle brochette de succès du Voleur de Tanger (Rudolph Maté, 1951) au Fils d'Ali Baba (Kurt Neumann, 1952) sans oublier le pourtant méconnu No Room For The Groom (Douglas Sirk, 1952) où leur couple faisait toutefois plus d'étincelles, à la photo chatoyante de Carl E. Guthrie et surtout à ses courses automobiles, les premières à être filmées en hélicoptère, lesquelles permettent à Sherman de démontrer son aisance coutumière pour l'action. Petit film mais presque une grosse production pour la Universal. Dommage cependant que le scénario ne soit pas plus convaincant...
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