En quelques mots : Un an après "The Big Racket", quintessence du polar urbain hard boiled à l'italienne, Fabio Testi retrouve Enzo G. Castellari à l'occasion de ce "La Via della Droga", pour un résultat beaucoup moins fort, la faute à un scénario franchement décousu qui semble avoir été torché en quelques heures. Bien qu'en mode mineur, le tandem signe pourtant une péloche ultra efficace dont on oublie vite les faiblesses, grâce à des scènes d'action qui donnent la trique des grands jours. En voiture, en moto ou en avion, ça n'arrête pas. Flanqué d'un David Hemmings venu cachtonner dans la péninsule, Testi sauve de toute façon à lui seul ce film, fort de son charisme décontracté, toujours à l'aise avec un flingue à la main mais capable de tout jouer. Soutenu par la musique efficace de Goblin, Castellari démontre par contre que les poursuites et les bastons lui conviennent davantage que les dialogues et la psychologie.
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