Ca faisait longtemps que nous n'avions plus entendu parler de Khold, depuis six ans déjà et ce "Hundre Ar Gammal" qui d'ailleurs n'arrivait pas à la cheville de ses aînés dont "Phantom" qui avait réussi faire de ses géniteurs de solides artisans du Black Metal norvégien.
Malgré ce long silence, le groupe a indirectement continué à hanter les esprits grâce à son batteur, Sarke, dont le projet qui porte son nom a enfanté trois (très) bons albums d'un art noir à la fois thrashy et évolutif. Les touches progressives en moins, cette sixième offrande de Khold tête les mêmes mamelles. Dressant une implacable inspiration, celui-ci démontre que l'abstinence peut avoir du bon. De fait, affichant une forme qui l'avait déserté depuis longtemps, le quatuor revient avec un de ses meilleurs efforts. Si leur label a (encore) changé - ils sont désormais hébergés chez Peaceville après être passés chez Candlelight, Tabu Recordings ou Moonfog - les Norvégiens eux n'ont pas vraiment évolué, restant toujours fidèles à leur signature tant visuelle que stylistique à base d'un Black Metal instinctif d'une rugueuse froideur capable de congeler sur place un caribou, le tout emballé en à peine une demi heure, montre en main.
Les quatre minutes de 'Myr', saillie mid-tempo que vrillent des riffs pollués aux allures de scalpels rayant la roche froide, suffisent à nous donner une durable trique, nous rappelant les bienfaits de ce metal noir fait de coups de boutoir reptiliens mais sachant néanmoins passer la seconde quand il le faut, témoin ce 'Skogens Uyre' rapide comme une poussée d'acné. Présentes depuis le début du groupe, les racines Thrash font ici plus qu'affleurer à la surface de compos dont certaines braconnent franchement sur ses terres, influence évidente sur le titre éponyme et bien entendu sur 'Dommens Arme', reprise déguisée du 'Troops Of Doom' de Sepultura ! Intense et direct, "Til Endes" ne s'encombre pas, à l'instar de ses devanciers, d'artifices superflus avec sa brochette de morceaux sans fioritures d'une épure glaciale et tranchante qui tous font mouche, ferrant le pèlerin dès les premiers accords pour ne plus le lâcher et l'entraîner au fond d'une forêt figée par une nuit hivernale et éternelle. Ce faisant, il incarne un retour réussi pour Khold, plus que jamais maître d'un art noir délicieusement sinistre. (08.11.2014 | Music Waves)
Malgré ce long silence, le groupe a indirectement continué à hanter les esprits grâce à son batteur, Sarke, dont le projet qui porte son nom a enfanté trois (très) bons albums d'un art noir à la fois thrashy et évolutif. Les touches progressives en moins, cette sixième offrande de Khold tête les mêmes mamelles. Dressant une implacable inspiration, celui-ci démontre que l'abstinence peut avoir du bon. De fait, affichant une forme qui l'avait déserté depuis longtemps, le quatuor revient avec un de ses meilleurs efforts. Si leur label a (encore) changé - ils sont désormais hébergés chez Peaceville après être passés chez Candlelight, Tabu Recordings ou Moonfog - les Norvégiens eux n'ont pas vraiment évolué, restant toujours fidèles à leur signature tant visuelle que stylistique à base d'un Black Metal instinctif d'une rugueuse froideur capable de congeler sur place un caribou, le tout emballé en à peine une demi heure, montre en main.
Les quatre minutes de 'Myr', saillie mid-tempo que vrillent des riffs pollués aux allures de scalpels rayant la roche froide, suffisent à nous donner une durable trique, nous rappelant les bienfaits de ce metal noir fait de coups de boutoir reptiliens mais sachant néanmoins passer la seconde quand il le faut, témoin ce 'Skogens Uyre' rapide comme une poussée d'acné. Présentes depuis le début du groupe, les racines Thrash font ici plus qu'affleurer à la surface de compos dont certaines braconnent franchement sur ses terres, influence évidente sur le titre éponyme et bien entendu sur 'Dommens Arme', reprise déguisée du 'Troops Of Doom' de Sepultura ! Intense et direct, "Til Endes" ne s'encombre pas, à l'instar de ses devanciers, d'artifices superflus avec sa brochette de morceaux sans fioritures d'une épure glaciale et tranchante qui tous font mouche, ferrant le pèlerin dès les premiers accords pour ne plus le lâcher et l'entraîner au fond d'une forêt figée par une nuit hivernale et éternelle. Ce faisant, il incarne un retour réussi pour Khold, plus que jamais maître d'un art noir délicieusement sinistre. (08.11.2014 | Music Waves)
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