Voilà un concert que les fans d'Anathema (dernière période plutôt) ne sont pas prêts d'oublier. Le temps de deux soirées, Danny Cavanagh est à Paris pour interpréter en acoustique et en solo des extraits du répertoire du groupe dont il est à la fois l'un des guitariste,s le principal compositeur et, depuis le départ de Ducan Patterson, son âme.
Si la veille, il a été précédé du groupe de cold metal Dustbowl, ce second soir, deux formations ouvrent pour l'Anglais. Tout d'abord Jadallys, qui délivre un metal à chant féminin plus singulier qu'à l'accoutumée et qui n'hésite pas à proposer une relecture plutôt intéressante du "This Time Around" de Deep Purple, titre aussi méconnu qu'excellent tiré du non moins méconnu et excellent Come Taste The Band (1975). Je passerai assez vite sur Devianz qui ne m'a, personnellement, pas touché.
Place enfin à la "vedette" devant un public restreint et dans une ambiance feutrée et conviviale. Le set Danny se scinde en réalité en deux partie distinctes. La première n'est plus ni moins qu'un concert déguisé de Leafblade, formation gravitant autour de la famille Anathema (elle a ouvert pour Antimatter en 2007 à la Cantada) où le rouquin accompagne le chanteur Sean Jude. Les amateurs ont dû apprécier ce rock/folk pas désagréable sans être inoubliable. Pour le fan d'Anathema de la première heure, il est quand même surprenant de voir Danny, l'un des fondateur du son doom/death britannique, interpréter le "Going To California" de Led Zep, reprise qui du reste, intégre parfaitement le reste de la setlist. Mais bon...
Après une petite pause, Cavanagh revient sur scène, seul pour près de deux heures magiques de musique. C'est peu de dire que le musicien va nous enchanter avec un bon paquet de titres de son groupe et des reprises ("The Division Bell" de Pink Floyd, "Nothing Else Matter" de Metallica). Proche du tracklisting du récent Hindsight ("Fragile Dreams", Are You There ?", "Temporary Peace", "Flying"...), la setlist se voit également enrichie par des morceaux proposées par le public, Danny l'invitant à manifester ses envies même s'il n'en prend pas toujours compte ("Sleepless"). Mentions spéciales aux fantastiques et émotionnels "Deep" et "Lost Control". Avec sa guitare ou son clavier, avec beaucoup de classe et un humour typiquement british, il aura délivrer une performance dépouillée et particulièrement réussie au ton toujours juste. Un moment rare.
Si la veille, il a été précédé du groupe de cold metal Dustbowl, ce second soir, deux formations ouvrent pour l'Anglais. Tout d'abord Jadallys, qui délivre un metal à chant féminin plus singulier qu'à l'accoutumée et qui n'hésite pas à proposer une relecture plutôt intéressante du "This Time Around" de Deep Purple, titre aussi méconnu qu'excellent tiré du non moins méconnu et excellent Come Taste The Band (1975). Je passerai assez vite sur Devianz qui ne m'a, personnellement, pas touché.
Place enfin à la "vedette" devant un public restreint et dans une ambiance feutrée et conviviale. Le set Danny se scinde en réalité en deux partie distinctes. La première n'est plus ni moins qu'un concert déguisé de Leafblade, formation gravitant autour de la famille Anathema (elle a ouvert pour Antimatter en 2007 à la Cantada) où le rouquin accompagne le chanteur Sean Jude. Les amateurs ont dû apprécier ce rock/folk pas désagréable sans être inoubliable. Pour le fan d'Anathema de la première heure, il est quand même surprenant de voir Danny, l'un des fondateur du son doom/death britannique, interpréter le "Going To California" de Led Zep, reprise qui du reste, intégre parfaitement le reste de la setlist. Mais bon...
Après une petite pause, Cavanagh revient sur scène, seul pour près de deux heures magiques de musique. C'est peu de dire que le musicien va nous enchanter avec un bon paquet de titres de son groupe et des reprises ("The Division Bell" de Pink Floyd, "Nothing Else Matter" de Metallica). Proche du tracklisting du récent Hindsight ("Fragile Dreams", Are You There ?", "Temporary Peace", "Flying"...), la setlist se voit également enrichie par des morceaux proposées par le public, Danny l'invitant à manifester ses envies même s'il n'en prend pas toujours compte ("Sleepless"). Mentions spéciales aux fantastiques et émotionnels "Deep" et "Lost Control". Avec sa guitare ou son clavier, avec beaucoup de classe et un humour typiquement british, il aura délivrer une performance dépouillée et particulièrement réussie au ton toujours juste. Un moment rare.
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