AU PIF

Interview | Ataraxie (12 avril 2009)



Interview avec Jo (chant, basse), Fred (guitare), Sylvain (guitare), Pierre (batterie) et Meule (manager) réalisée lors du Doom Over Paris III, le 12 avril 2009.



Le Cercle NoiR : Pour commencer, j'aimerais que l'on revienne sur le dernier album, Anhédonie. Que signifie ce mot ? C'est un terme médical ?

Jo : C'est le syndrome de la dépression en fait.
Fred : Anhédonie, c'est l'incapacité de ressentir des plaisirs normaux de la vie.

CN : C'est le titre d'un morceau et le nom de l'album. Alors est-ce un fil conducteur pour l'ensemble du disque ? Est-ce un sentiment que vous avez voulu exprimer à travers tout l'album ?

Jo : Un fil conducteur pour la musique ou les paroles ?

CN : Les deux en fait. La musique déjà ...

Jo : Et bien non car si les gens ne ressentent pas d'émotions en écoutant notre album, ça serait un loupé je pense (rires). Pour les paroles non plus. Plusieurs thèmes y sont traités.

CN : C'est-à-dire ?

Fred : Plein de truc. Disons que les textes sont axés sur le nihilisme, la misanthropie. Avant dans Ataraxie, quand on faisait les textes, on cherchait à se rapprocher du concept de l'ataraxie. Mais maintenant on y a renoncé. C'est beaucoup plus sombre, beaucoup plus.
Jo : Oui plus sombre, plus haineux.

CN : Et pourquoi avoir renoncé à ce concept ?

Jo : Quand on regarde les paroles de la démo et de Slow Trancending Agony, elles sont été écrites en 2000 et 2004. Maintenant on n'a plus le même âge. Quand on commence, on a pas forcément son style à soi, on tâtonne puis on sait peu à peu dans quel style on veut s'orienter. C'est la maturité, si on peut appeler cela comme ça. Puis ce sont des visions différentes...

CN : Est-ce à dire que vous êtes de plus en plus pessimistes ?

Jo : Non, ce n'est pas forcément une forme de pessimisme, de réalisme plutôt.
Fred : Mais c'est un regard un peu désabusé sur la vie tout de même, c'est le moins que l'on puisse dire.
Jo : "Walking Throught The Land Of Falsity" évoque des gens qui ne sont pas vrais. "Anhédonie, c'est déjà plus conceptuel. Mais bon, ce n'est pas évident non plus d'expliquer des paroles...

CN : C'est trop personnel ?

Jo : Ouais, c'est personnel mais c'est aussi de l'imagination, comment on le met en scène. Après, tout ça s'inspire de pas mal de choses (livres, cinéma), le monde dans lequel tu vis, comment il peut t'influencer. C'est une question difficile.

CN : Quel rapport il y a entre la pochette et le thème ?

Sylvain : C'est un hasard...
Fred : Ce n'est pas un hasard du tout. Il faudrait demander au concepteur de la pochette. Son laïus c'est un endroit délabré où il y a une personne seule au milieu de nulle part. Pour lui, cette personne au milieu de rien, qui ne sert à rien, représente la solitude dans quelque chose de vraiment sombre.




CN : Quelles différences voyez-vous entre les deux albums ?

Jo : Différences ? Il y a toujours des différences. Les structures d'Anhédonie sont moins classiques, plus progressives, plus complexes aussi.
Pierre : Oui les parties lentes sont plus lentes, les rapides sont plus rapides également, même si ce n'est pas des gros blasts et certains morceaux ont été composés au départ presque façon boeuf. Il y a des morceaux qui étaient écrits de A a Z tandis que d'autres ont évolué comme un boeuf...
Fred : En gros on est parti de Slow Transcending Agony en poussant plus loin encore. C'était le point de départ.

CN : Je le trouve encore plus noir que le précédent et il y a plus de variété aussi...

Jo : Oui il est plus varié au niveau des ambiances et les influences sont plus nombreuses. On peut même y voir des influences Neurosis dans certains passages.
Sylvain : On est influencé par ce qu'on écoute et Neurosis nous a peut être plus influencé
Fred : Il est possible aussi que tout ce qu'on a écouté, assimilé depuis Anhédonie ressorte sur le prochain album, le digérer et le ressortir à notre manière.

CN : J'ai une question par rapport au chant. Je trouve que l'influence Bethlehem/Deinonychus ressort encore plus. C'est inconscient, c'est voulu ?

Jo : C'est un peu inconscient. C'est vachement intuitif. En fait c'est comme pour les paroles : au début on a des chanteurs, que je ne copiais pas mais qui étaient de grosses influences, comme David Vincent de Morbid Angel, Peter Tägtgren à l'époque Final Chapter avec des growls vraiment très profonds. Du death metal pur et dur donc, c'est plus ces groupes là qui m'ont d'abord influencé. Après Bethlehem, je ne peux pas le nier, je suis un gros fan et j'y participe maintenant de façon occasionnelle, parce que Bethlehem c'est un line-up qui évolue constamment avec le temps. Mais je suis d'accord, il y a cette influence là qui ressort peut-être plus.
Sylvain : Il est vrai aussi que cette influence était déjà présente sur le premier album : ça nous a plu, ça a plus aux gens
Jo : Ca dépend aussi des passages, certains s'y prêtent. Si un morceau ne réclame que du chant death, je chante de cette manière là. C'est pas réfléchi à l'avance. Il y a un passage, on se demande "qu'est ce qui colle dessus ?". C'est vraiment de l'intuition.
Fred : La musique vient toujours en premier, on enregistre le chant à la fin. C'est vraiment la musique qui va déterminer le chant.
Jo : Même des fois, quand je regarde sur Anhédonie, le chant est quasiment placé un an après que le morceaux soit musicalement fait. Ca permet de digérer le morceau, voir ce que l'on pourrait faire, avoir tout simplement du recul.
Fred : On marche vraiment à l'essai/erreur en fait. Quasiment tout se décide en répèt'. On fait tourner les morceaux, on s'écoute beaucoup puis collégialement, on décide ce que l'on garde ou pas. C'est peut-être aussi pour ça que nos morceaux sont de plus en plus longs. Tant qu'on n'a pas tous le sentiment que le morceau est terminé, on continue et même chose pour le chant : c'est comme ça qu'on travaille.





CN : Comme on parle de la longueur : les titres sont souvent très longs. Est-ce que vous pourriez pousser encore les limites, dépasser 30 minutes voire carrément composer un seul titre d'une heure ?

Sylvain : On n'a pas de limite, c'est clair que ça pourrait arriver.
Fred : Oui, si on sent qu'au bout de 50 minutes, le morceau n'est totalement terminé.
Jo : C'est très inconscient en fait. On se dit jamais par exemple, là on va faire le riff le plus long possible. Il y a une logique là-dedans. Il y a un côté progressif de plus en plus prépondérant dans nos structures.
Sylvain : On travaille de plus en plus les ambiances, je crois. C'est plus la progression du morceau qui compte, plutôt qu'une addition de riffs
Fred : On fait très attention aussi à la manière dont on utilise tout l'espace sonore, Je crois c'est le batteur de Mourning Beloveth qui nous disait cela. Chez nous, même le silence a une valeur.

CN : Plusieurs on a parlé de progressif. Est-ce que c'est une musique qui vous influence ?

Jo : Moi, je ne suis pas fan de King Crimson par exemple mais j'écoute des groupes qui fleurtent avec ce mouvement : Hammers Of Misfortune, Solstafir, qui a un côté progressif même s'il mélange plein d'autres influences. Et puis Neurosis, qui est aussi très progressif.
Sylvain : Je pense qu'on écoute tous un peu de progressif.
Fred : Ca vient peut-être aussi de notre inconscient musical. On écoute ou on a tous écouté des choses vraiment progressives. Pierre par exemple, adore Pink Floyd
Pierre : oui, King Crimson, Yes... Neurosis, c'est pareil. Pour moi c'est du progressif moderne, c'est le King Crimson moderne.
Fred : Et moi, au début, j'ai été fan de groupes comme Dream Theater, j'ai été sensibilisé à cette manière de construire de la musique.
Sylvain : On garde du progressif des ambiances mais pas la virtuosité.
Fred : On n'est pas des branleurs de manche (rires)
Sylvain : faire du shredding sur du doom, bof...

CN : Inversement, est-ce vous seriez prêts à faire un titre très court un jour ?

Jo : C'est dur...
Sylvain : Avant c'était faisable mais maintenant, vu la façon dont on travaille, je ne pense pas
Fred : Quand on fait un morceau court : c'est une reprise (rires).
Jo : Ou une intro...
Sylvain : Ca pourrait être une version grindcore de moins de cinq minutes.
Jo : Disons que le problème c'est que le tempo lent impose une longueur, tout comme instaurer une ambiance. Répéter une ou deux fois un riff, passer à un autre. Et puis, ce n'est même pas dans notre façon de faire. On aime bien répéter les riffs. On peut répéter 12 fois un riff mais il y a toujours quelque chose qui se greffe, la batterie évolue, il y a une guitare qui se rajoute. Il y a vraiment cette façon de faire, donc faire un morceau court... On pourrait se contenter d'un seul riff et le faire tourner...
Fred : Mais Jo et moi, dans Funeralium, on a beaucoup travaillé sur la répétition de riffs. Le meilleur exemple de ce que dit Jo, c'est sur "Avide de sens" : sur 24 minutes, il y a pas deux minutes où on joue la même chose...
Sylvain : oui mais le premier riff il est joué pendant une minute.
Fred : Oui mais il évolue.
Pierre : C'est jouer entre le côté monotone du doom et l'ambiance qu'on veut créer sans jamais tomber dans quelque chose de chiant, avoir à la fois le côté plombant mais avec la progression.
Sylvain : Comme peuvent le faire Evoken ou Mournful Congregation.
Meule : Le sentiment n'est jamais le même quand tu écoutes un riff. La première fois, putain, tu buttes, la seconde tu le trouves bien, après, ça me saoule, pourquoi pas ? Ca veut dire que l'approche du truc n'est jamais la même. C'est ça aussi le doom et qui fait qu'un groupe de doom peut être super chiant (rires). Quand t'écoutes cinq fois la même boucle, tu t'emmerdes.
Jo : Oui, il y a clairement des groupes de doom qui jouent sur le côté répétitif et qui sont chiants. J'ai écouté récemment le dernier Dawn Of Winter, et c'est chiant (rires).
Fred : La répétition est une forme d'évolution. Ca fait partie de ce que j'écoute beaucoup ces derniers temps, de la musique répétitive comme les travaux de Philip Glass.





CN : Et la composition, ça se passe comment ? J'ai l'impression que cela se fait sur une longue durée...

Jo : Oui, on n'est pas du genre à sortit un album par an.
Sylvain : On compose sur une période très longue.
Fred : Il faut que les morceaux mûrissent ; ils nous arrivent d'abandonner des morceaux entiers.
Jo : Quand on sort un album, il ne comprend que les meilleurs morceaux qu'on a composé sur une période de deux à trois ans en fait.
Sylvain : Les morceaux qu'on a mis ce sont vraiment ceux que l'on trouve bons.
Fred : Quand l'inspiration tombe en panne, c'est qu'on est pas sur un bon morceau. Ca nous est déjà arrivé de nous retrouver dans une impasse. Comme je le disais avant, c'est énormément d'essai/erreur.
Sylvain : C'est un travail de groupe mais c'est Jo quand même qui compose la majorité des riffs, c'est lui apporte la base du morceau.
Fred : Et ensuite on brode dessus.
Jo : Oui mais bon je ne suis quand même qu'un bassiste à l'origine. Je ne suis pas un grand guitariste et j'ai besoin de Sylvain et Fred pour faire un arrangement digne de ce nom.
Pierre : Jo fait la trame de fond.Couleur du texteJo : Oui j'apporte la matière première mais les arrangements, les modifications, c'est vraiment le groupe.

CN : Et les textes, c'est toi Jo ?

Jo : sur Anhédonie, c'est moi à 90 % environ.
Sylvain : Pour "Avide de sans", il y a une petite anecdote tout de même. On l'a composé à 80 % dans un van. On se rendait en Hollande pour le mariage d'un des mecs de Bunkur. Moi, je conduisait et pendant ce temps les trois garçons ont écrit le texte. Toute la partie en français, c'est Pierre parce qu'on était en France.
Fred : Chacun un paragraphe en fait.
Jo : Ensuite j'ai lié le tout et rajouté pas mal de choses.

CN : Et l'album, il a été reçu comment, par les fans ?

Pierre : Par la Poste (rires)...
Jo : Je crois qu'on a eu deux types de réaction. Il y a des gens qui ont vraiment accroché aux côtés mélancoliques de Slow Transcending Agony, qu'on n'a pas répété sur Anhédonie même s'il est toujours là, moins prononcé. Et Anhédonie est plus difficile d'accès, plus longs plus complexe. Il y a 24 minutes en plus. Certains donc ont été déçus et puis d'autres qui ont eu la position inverse. J'en parlais par exemple avec les mecs de Mournful Congregation, eux c'est le contraire et ont trouvé Anhédonie plus intéressant que Slow Transcending Agony.
Fred : Mais avec le temps, on voit les deux proportions s'inverser, c'est marrant. Au début, c'était moitié/moitié. Plus le temps passe et il y a des gens qui ont pris le temps de rentrer dans l'album. Slow Transcending Agony, c'est un peu notre album d'easy-listening !
Meule : Je crois que le reproche que j'ai rencontré le plus souvent en essayant de faire (mal) mon travail, c'est que Anhédonie ressemble trop à du Funeralium. Pourtant au final, la différence est flagrante.
Jo : Ca na rien à voir ! Bon, Il y a des similarités sur certains effets de guitares... Et en plus le prochain Funeralium ne ressemble pas du tout au premier.
Fred : Après, je dois reconnaître qu'il y a certaines approches que j'ai développé avec Funeralium, voyant qu'elles marchaient je me suis rendu compte qu'elles pouvaient s'intégrer à Ataraxie. D'une certaine manière, j'ai ramené des choses que j'avais déjà expérimenté dans Funeralium. Mais en même temps, ce n'est pas du Funeralium.

CN : Vous participez tous à des projets parallèles. Est-ce que vous vous nourrissez de ces autres expériences pour Ataraxie ?

Fred : Oui et non. Wormfood par exemple, c'est tellement barré et on ne peut pas dire qu'Ataraxie influence Wormfood même si j'ai pu y apporter une lourdeur propre à Ataraxie.
Jo : Entre Ataraxie et Hyadninagr, il y a rien.
Pierre : Peut-être l'expression du chant et il y a des parties de batterie comme sur le prochain Hyadningar, l'utilisation de parties sans caisse claire, juste des montées de tom en puissance, des choses qu'on retrouve dans les deux mais c'est aussi le style qui veut ça.

CN : C'est important pour vous de participer à d'autres projets ?

Jo : C'est un épanouissement personnel. Dans le groupe, on écoute tous aussi bien du black que du death, tout ce qui se fait dans le metal sauf du goth, des trucs pas bien dignes on va dire.
Sylvain : Oh t'écoute bien Manowar !
Fred : Moi plus sa avance, plus je vire vieux con metalleux on va dire, je deviens un metalleux old school mais je n'écoute pas que ça. Ces dernières années, j'ai redécouvert des choses plus rock'n'roll, rockabilly et je digère ces influences là et je pense qu'elle ressortiront un jour ou l'autre dans Ataraxie.
Sylvain : Avec Pierre, on a un groupe de thrash old school avec influence punk. Mais là, c'est ça ne ressortira pas dans Ataraxie !
Fred : Donc Ataraxie + Hyadingar, ca donne du thrash ! Donc, on a tous besoin de participer à d'autres projets car on n'écoute pas que du doom. D'ailleurs, c'est rare de croiser des doomeux qui ne sont que des doomeux
Meule : si en Allemagne (rires)





CN : Peut-on dire que Ataraxie est aussi une histoire d'amitié ?

Fred : Non (rires). Bon ça fait un bon bout de temps qu'on se fréquente.
Sylvain : Bientôt neuf ans qu'on est ensemble. Bon des fois, on s'engueule, on se prend la tête...
Fred : C'est toujours parce que quelqu'un a des opinions pour faire avancer le groupe, mais c'est tout.
Meule : Moi, je suis le groupe depuis quatre ans, je me suis toujours marré...
Sylvain : Il vient pour les bières et les films de cul (rires).
Jo : Comme dit l'honorable Stéphane Gouby, bassiste de Hyadningar : on est comme un vieux couple de tantes, on s'engueule beaucoup mais on s'encule jamais (rires)
Fred : C'est une aventure humaine qu'on vit.

CN : Et si un de vous quatre devait partir est-ce que Ataraxie continuerait malgré tout ?

Sylvain : Ca dépend qui. Si c'est Jo, ça serait impossible de continuer.
Meule : La personne la plus facile à changer, c'est le batteur (rires)...
Fred : C'est un débat qui est revenu sur le tapis récemment car une fois Pierre avait un examen et on a dû jouer sans lui en première partie de Swallow The Sun. C'était.. spécial. Ce n'était tout simplement pas Ataraxie
Jo : La question se pose car on a tous des boulots différents donc on ne peut pas faire pour l'instant de vraies tournées. C'est très très dur de se mettre d'accord sur une période où on prend tous des jours de congés en même temps. Mais c'est des questions qui se posent de plus en plus car plus ça avance plus on nous propose des dates, des belles dates, et on se dit "on la fait, on la fait pas ?".
Fred : Pour revenir à ce que je disais. On répète toujours au même endroit depuis le début. C'est comme un petit point de repère, ce local. En fait pour nous, rien à changer. On sent qu'on a vécu ensemble plein trucs, comme aller dans le Nord de l'Angleterre dans une petite guérite quand il y a six heures avant le prochain ferry. C'est aussi tout ça Ataraxie, tout ce qu'on a vécu ensemble et qu'on ne remplacera jamais.
Sylvain : Oui mais en Hollande, on a quand même dormi dans un squat alors que Fred a réussi lui à se faire loger par une nénette (rires). Moi j'ai préféré dormir dans le van, c'était tellement dégueulasse. Ca tu l'as raté !

CN : Et les concerts à venir ?

Meule : Le Wacken, le Hellfest...
Sylvain : En 2020 !
Fred : Parmi les propositions, on va faire la première partie de Gojira , plus tard un festival qui monte, le festival des Arts bourrins où on est la tête d'affiche d'une des journées. Après ça, il y aura Barcelone, Madrid avec Isole et Draconian et le 30 octobre, on a doit jouer à Tunis.
CN : Vos projets ?

Jo : Sortir enfin ce split avec Imindain
Fred : Ca fait deux ans que ça dure et puis l'année prochaine, ça sera les dix ans d'Ataxarie, on risque de faire quelque chose de spécial. C'est clair qu'on va marquer le coup

CN : Et pour les projets parallèles ?

Jo : Pour Funeralium, on a terminé un titre de plus de 25 minutes. On va essayer de tout enregistrer en fin d'année. Pour Bethlehem, il y a deux splits qui sortent.
Pierre : Pour Hyadminagr, le nouvel album sort le mois prochain chez Total Rust
Fred : Wormfood c'est en phase de mixage, on a pris du retard mais ca devrait sortir à l'automne.
Meule : Je vais rajouter que Anhédonie est dans les bacs depuis deux mois. Avant c'était plutôt aléatoire. Là, il est vraiment disponible, distribué par Holy Records.
Sylvain : Et le double LP vient de sortit chez Ostra Records.
Fred : Enfin je confirme qu'il y aura l'année prochaine une deuxième édition du festival doom à Rouen, le Rotomagus, qui a eu beaucoup de succès.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire