Ce split Valfunde / Amesoeurs est avant tout une histoire d’amitié, presque une histoire de famille, celle de Peste Noire. Valfunde est le projet solo de La Sale Famine de Valfunde, maître à penser de Peste Noire où l’on croise également Audrey S. et Neige eux aussi véhicules du funeste bubon tandis que Amesoeurs est le navire de Neige, secondé notamment par Audrey Sylvain. Plus qu’un split, une affaire de famille donc.
Les deux entités nouent de fait bien plus de liens qu’un simple line-up en commun. C’est une même vision maladive et malsaine que l’on retrouve sur ces deux faces. Seulement, ils n’utilisent pas le même matériau. Valfunde, pour commencer, vidange deux étrons encore fumants qui forent la croûte d’un black metal primitif et déglingué.
Le premier titre, « Hôpital » se veut une espèce d’entame qui ne file jamais droit, drogué par des riffs pervertis. Lui succède « « Sérénade » de Verlaine » dont la gangrène vocale, répandu par Audrey S. dont le chant hystérique et androgyne est pour beaucoup dans le sentiment de malaise qui suinte de ces compositions, vous file des frissons et finit par tout contaminer. Un excellent crachat, où l’on reconnaît le talent d’écriture de Valfunde, lequel s’y entend toujours pour installer des atmosphères dégénérées et pourrissantes. Composé entre 2003 et 2004, « Les ruches malades » est la contribution d’Amesoeurs qui libère un rock atmosphérique bizarre plein de tristesse, lui aussi fissuré par le chant étrange d’Audrey S., sorte de voix de petite fille passé à travers un filtre et enregistré en accéléré. Dérangeant, à tout le moins. Une pièce de collection éditée en vinyle par le label De Profundis qui sent l’underground par tous les sillons. Indispensable. Forcément… comme tout ce qui émane de la famille Peste Noire. (10.05.2009)
Les deux entités nouent de fait bien plus de liens qu’un simple line-up en commun. C’est une même vision maladive et malsaine que l’on retrouve sur ces deux faces. Seulement, ils n’utilisent pas le même matériau. Valfunde, pour commencer, vidange deux étrons encore fumants qui forent la croûte d’un black metal primitif et déglingué.
Le premier titre, « Hôpital » se veut une espèce d’entame qui ne file jamais droit, drogué par des riffs pervertis. Lui succède « « Sérénade » de Verlaine » dont la gangrène vocale, répandu par Audrey S. dont le chant hystérique et androgyne est pour beaucoup dans le sentiment de malaise qui suinte de ces compositions, vous file des frissons et finit par tout contaminer. Un excellent crachat, où l’on reconnaît le talent d’écriture de Valfunde, lequel s’y entend toujours pour installer des atmosphères dégénérées et pourrissantes. Composé entre 2003 et 2004, « Les ruches malades » est la contribution d’Amesoeurs qui libère un rock atmosphérique bizarre plein de tristesse, lui aussi fissuré par le chant étrange d’Audrey S., sorte de voix de petite fille passé à travers un filtre et enregistré en accéléré. Dérangeant, à tout le moins. Une pièce de collection éditée en vinyle par le label De Profundis qui sent l’underground par tous les sillons. Indispensable. Forcément… comme tout ce qui émane de la famille Peste Noire. (10.05.2009)
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