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Frank Borzage | L'adieu aux armes (1932)
























Difficile de donner un avis en quelques lignes sur ce film qui, malgré son âge, n'a pas pris une ride (ou si peu), conservant toute sa beauté plastique, son souffle lyrique et sa dramaturgie puissante.

Bien qu'adapté d''Ernest Hemingway, L'adieu aux armes porte l'incontestable marque de Frank Borzage, peintre de l'amour fou, quasi métaphysique qui triomphe de tout, même de la mort. En cela Farwell To Arms s'inscrit parfaitement dans son oeuvre, avec Ceux de la zone (1933), The Mortal Storm (1940) ou bien Le cargo maudit (1940). Si la guerre, dans toute son horreur, est bien présente, celle-ci n'est qu'une toile de fond (au grand dam de l'écrivain), servant surtout à nourrir ce récit d'amour presque divin dans sa force intemporelle. Audacieux, c'est un film également puissamment érotique où il est nul besoin de montrer pour peindre le désir et l'amour charnel. Et puis il ya Gary Cooper qui crève l'écran, dont la beauté irréelle participe de cette dimension surréaliste. (vu le 11.08.2016)



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